Le Monde
A Caracas, ce soir-là, le concert de casseroles a débuté, si l'on ose dire, à 20 heures tapantes. Pendant quinze bonnes minutes, le tintamarre échappé des fenêtres a assourdi le quartier, amplifié par l'écho que se renvoyaient les tours d'immeubles. Avant de s'estomper peu à peu dans la nuit.
Au même moment, le fracas des ustensiles de cuisine a retenti dans une douzaine d'autres quartiers de la capitale vénézuélienne et dans quelques grandes villes du pays. Ce bruyant rituel protestataire résultait d'un mot d'ordre lancé sur le site de messagerie Twitter par l'opposition au régime du président Hugo Chavez.
Au Venezuela, comme un peu partout dans le monde, les réseaux sociaux sont devenus un outil efficace de mobilisation politique. Le chef de l'Etat, apôtre de la "révolution bolivarienne", l'a bien compris. Son compte Twitter, ouvert en avril 2010, dépasse le million d'abonnés. La grande majorité de ses correspondants l'assaillent pour lui demander du travail ou un logement.
Depuis un mois, l'opposition a retrouvé un moyen - et un lieu - d'expression plus traditionnel : le Parlement. En 2005, elle avait commis l'erreur historique de boycotter le scrutin législatif. Grâce à une Assemblée à sa dévotion, Hugo Chavez eut loisir de "radicaliser le socialisme" à son gré. Aux élections de septembre 2010, le président n'a pu empêcher ses adversaires de l'emporter, avec près de 53 % des suffrages. Un "charcutage" préalable des circonscriptions a contenu leur poussée. Mais avec 40 % des sièges, ils peuvent espérer faire entendre leur voix. Du moins en théorie.
Car, en vertu d'un nouveau règlement intérieur, l'Assemblée ne se réunit que quatre fois par mois. Chaque député doit limiter son temps de parole à quinze minutes d'un bout à l'autre d'un débat. Toutes les commissions sont contrôlées par le pouvoir. Une chaîne télévisée gouvernementale a le monopole de la retransmission des séances, ce qui permet d'interdire d'antenne les gêneurs.
Mieux : les députés n'ont plus le droit de "sauter la palissade", autrement dit de voter, sur un texte, différemment de leur parti. La discipline devient une camisole de force. Qu'un député se montre infidèle une seule fois, fût-ce en son âme et conscience, il sera tenu pour coupable de "fraude envers ses électeurs" et risquera d'être suspendu ou déchu de son mandat. Cette disposition préventive cible les élus "chavistes" qui seraient tentés, un jour ou l'autre, de changer de camp.
A quoi bon débattre, d'ailleurs, si on peut deviner le résultat de chaque vote ? Aux yeux d'Hugo Chavez, le débat parlementaire lui-même semble superflu. Il a donc verrouillé encore plus le système en se faisant octroyer, pour la quatrième fois, des pouvoirs spéciaux : pendant un an et demi, il légiférera par décret. N'est-ce pas plus simple et plus rapide ?
De toute façon, l'essentiel a été fait avant l'entrée en fonctions du nouveau Parlement. L'écrasante majorité dont il disposait dans l'ancienne assemblée a adopté une vingtaine de lois, baptisées par l'opposition "le paquet cubain".
Ces textes resserrent l'emprise de l'Etat sur l'économie et la société. Radio, télévision et Internet sont contrôlés plus strictement. Les banques, déclarées "d'utilité publique", sont nationalisables à tout moment. Les gouverneurs et maires élus peuvent être partiellement ou totalement dépouillés de leurs attributions, transférables au "peuple souverain" dans des "communes socialistes". La menace vise les édiles appartenant à l'opposition.
Cet arsenal de lois, adopté à la va-vite, reprend des dispositions contenues dans un projet de Constitution socialiste rejeté par référendum en décembre 2007. Ce dont le peuple n'a pas voulu, Hugo Chavez l'a fait approuver trois ans plus tard par ses représentants. Le président a de la suite dans les idées.
Il n'a concédé qu'un seul recul tactique en renonçant - provisoirement ? - à la loi qui devait abolir l'autonomie des universités, face à la levée de boucliers des étudiants et des enseignants. Il n'a rien à craindre du côté de la justice : la Cour suprême a été inopinément renouvelée. Ses 41 nouveaux juges sont des "sympathisants" de la Révolution, dont d'anciens députés du parti au pouvoir.
Le "plan de route" d'Hugo Chavez est tout tracé. Dix-huit mois de gouvernement par décret lui ouvriront la voie de la prochaine campagne présidentielle. "Ce soldat sera candidat en 2012", dit-il de lui-même. Qui en doutait ?
Sur le ton mi-agressif, mi-hâbleur qu'il affectionne, le chef de l'Etat prévient ses opposants qu'ils "n'auront plus jamais la majorité au Parlement", et qu'"ils ne retourneront plus au palais (présidentiel) de Miraflores". Il laisse le chef d'état-major de l'armée marteler que celle-ci ne tolérera pas une victoire électorale de l'opposition.
Hugo Chavez est déjà en campagne. Et l'intendance suivra. En 2010, le budget de la présidence a sextuplé par rapport à 2009. Ce gros milliard d'euros finance notamment la sécurité, les voyages, la communication et les dépenses domestiques du président. Un seul exemple : le renouvellement et l'entretien de sa garde-robe, civile et militaire, coûtent au contribuable vénézuélien 325 000 euros par an. Mais, comme chacun sait, la révolution n'a pas de prix.
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quarta-feira, 2 de fevereiro de 2011
terça-feira, 11 de janeiro de 2011
La OEA desconoce los resultados oficiales de las elecciones en Haití
El País
El Gobierno del presidente haitiano, René Preval, hubiese preferido no mezclar un desastre con otro. Por eso había decidido no hacer público hasta después del 12 de enero, el informe de la Organización de Estados Americanos que indica que hubo fraude en la primera vuelta presidencial del 28 de noviembre pasado.
El Gobierno del presidente haitiano, René Preval, hubiese preferido no mezclar un desastre con otro. Por eso había decidido no hacer público hasta después del 12 de enero, primer aniversario del terremoto, el informe de la Organización de Estados Americanos (OEA) que indica que hubo fraude en la primera vuelta presidencial del 28 de noviembre pasado y que recomienda excluir a su yerno, el candidato oficialista Jude Celestin, de la segunda vuelta. Pero el documento se filtró ayer a la prensa y todo parece indicar que las protestas sociales y políticas se cruzarán de nuevo en las calles de Puerto Príncipe.
"Luego de un profundo análisis estadístico (...) la misión de expertos determinó que no puede apoyar los resultados preliminares presentados el 7 de diciembre de 2010", se lee en las conclusiones del informe de la OEA, citadas ayer extraoficialmente por la agencia Associated Press.
Los resultados presentados por el Consejo Electoral Provisional (CEP) otorgaban el primer lugar a la profesora y ex primera dama Mirlande Manigat, con un 31,37% de los votos; el segundo, a Celestin, con 22,48%, y el tercero al cantante Michel Martelly, con 21,84%, que quedaba así excluido de la segunda vuelta.
Pero la OEA echa por tierra ese recuento, en buena parte por los fraudes detectados. "Se recomienda que el candidato que quedó en tercer lugar (Martelly) pase al segundo lugar, y el que quedó en segundo puesto (Celestin) pase a ocupar la tercera plaza". Para la OEA, los ganadores son Manigat y Martelly, y debe ser ellos quienes se enfrenten en una segunda vuelta que aún no tiene fecha de convocatoria.
En su día, los resultados oficiales del CEP provocaron las protestas de los seguidores de Martelly en Puerto Príncipe y el departamento de Les Cayes, al sur de Haití. En las manifestaciones murieron al menos cuatro personas , decenas sufrieron heridas y varios edificios públicos fueron incendiados.
Fue entonces cuando la OEA decidió enviar un par de equipos de expertos a Haití -uno de verificación del proceso electoral y otro de asistencia jurídica- para que revisaran los resultados. El presidente Preval accedió postergar el anuncio de los resultados definitivos de la primera vuelta, previsto para el 20 de diciembre, hasta que la OEA no terminara su informe. También estaba pautado que inmediatamente después se anunciaría la fecha de la segunda vuelta, que había sido fijada para este domingo 16 de enero.
Retrasos, dudas e incertidumbres
Los retrasos y la oscuridad que ha rodeado todo el proceso electoral pintan cada vez más incierta la sucesión presidencial. De acuerdo con lo que mandan la Constitución y las leyes haitianas, Preval debía entregar el poder el poder el 7 de febrero. Pero es probable que su mandato se extienda hasta mayo.
El secretario general de la OEA, José Miguel Insulza, ya sabía de antemano que sería imposible cumplir con la fecha fijada en principio para la segunda vuelta, no sólo por la elaboración del informe, sino también porque todavía falta por revisar algunas de las impugnaciones. También daba por descontado que su informe generaría protestas de toda clase: "Descontentos va a haber. Tengo muy claro que el próximo mes va a ser de algunos sobresaltos y turbulencias todavía", declaraba este fin de semana. El secretario general adjunto de la OEA, Albert Ramdin, expresó ayer a la agencia France Presse su esperanza de que las autoridades haitianas "tomen la decisión correcta" tras recibir el informe de la institución. El Consejo Electoral anunció ayer que espera el informe de la misión antes de decidir sobre la siguiente etapa en el proceso electoral. El director general del organismo, Pierre Louis Opont, vaticinó que la segunda vuelta podría celebrarse en febrero, informa Efe.
Estados Unidos también espera el informe para analizar los elementos en los que se basa, informó ayer una portavoz del Departamento de Estado. Washington no descarta apoyar la anulación de los resultados electorales y la repetición de los comicios si fuera necesario.
El Gobierno del presidente haitiano, René Preval, hubiese preferido no mezclar un desastre con otro. Por eso había decidido no hacer público hasta después del 12 de enero, el informe de la Organización de Estados Americanos que indica que hubo fraude en la primera vuelta presidencial del 28 de noviembre pasado.
El Gobierno del presidente haitiano, René Preval, hubiese preferido no mezclar un desastre con otro. Por eso había decidido no hacer público hasta después del 12 de enero, primer aniversario del terremoto, el informe de la Organización de Estados Americanos (OEA) que indica que hubo fraude en la primera vuelta presidencial del 28 de noviembre pasado y que recomienda excluir a su yerno, el candidato oficialista Jude Celestin, de la segunda vuelta. Pero el documento se filtró ayer a la prensa y todo parece indicar que las protestas sociales y políticas se cruzarán de nuevo en las calles de Puerto Príncipe.
"Luego de un profundo análisis estadístico (...) la misión de expertos determinó que no puede apoyar los resultados preliminares presentados el 7 de diciembre de 2010", se lee en las conclusiones del informe de la OEA, citadas ayer extraoficialmente por la agencia Associated Press.
Los resultados presentados por el Consejo Electoral Provisional (CEP) otorgaban el primer lugar a la profesora y ex primera dama Mirlande Manigat, con un 31,37% de los votos; el segundo, a Celestin, con 22,48%, y el tercero al cantante Michel Martelly, con 21,84%, que quedaba así excluido de la segunda vuelta.
Pero la OEA echa por tierra ese recuento, en buena parte por los fraudes detectados. "Se recomienda que el candidato que quedó en tercer lugar (Martelly) pase al segundo lugar, y el que quedó en segundo puesto (Celestin) pase a ocupar la tercera plaza". Para la OEA, los ganadores son Manigat y Martelly, y debe ser ellos quienes se enfrenten en una segunda vuelta que aún no tiene fecha de convocatoria.
En su día, los resultados oficiales del CEP provocaron las protestas de los seguidores de Martelly en Puerto Príncipe y el departamento de Les Cayes, al sur de Haití. En las manifestaciones murieron al menos cuatro personas , decenas sufrieron heridas y varios edificios públicos fueron incendiados.
Fue entonces cuando la OEA decidió enviar un par de equipos de expertos a Haití -uno de verificación del proceso electoral y otro de asistencia jurídica- para que revisaran los resultados. El presidente Preval accedió postergar el anuncio de los resultados definitivos de la primera vuelta, previsto para el 20 de diciembre, hasta que la OEA no terminara su informe. También estaba pautado que inmediatamente después se anunciaría la fecha de la segunda vuelta, que había sido fijada para este domingo 16 de enero.
Retrasos, dudas e incertidumbres
Los retrasos y la oscuridad que ha rodeado todo el proceso electoral pintan cada vez más incierta la sucesión presidencial. De acuerdo con lo que mandan la Constitución y las leyes haitianas, Preval debía entregar el poder el poder el 7 de febrero. Pero es probable que su mandato se extienda hasta mayo.
El secretario general de la OEA, José Miguel Insulza, ya sabía de antemano que sería imposible cumplir con la fecha fijada en principio para la segunda vuelta, no sólo por la elaboración del informe, sino también porque todavía falta por revisar algunas de las impugnaciones. También daba por descontado que su informe generaría protestas de toda clase: "Descontentos va a haber. Tengo muy claro que el próximo mes va a ser de algunos sobresaltos y turbulencias todavía", declaraba este fin de semana. El secretario general adjunto de la OEA, Albert Ramdin, expresó ayer a la agencia France Presse su esperanza de que las autoridades haitianas "tomen la decisión correcta" tras recibir el informe de la institución. El Consejo Electoral anunció ayer que espera el informe de la misión antes de decidir sobre la siguiente etapa en el proceso electoral. El director general del organismo, Pierre Louis Opont, vaticinó que la segunda vuelta podría celebrarse en febrero, informa Efe.
Estados Unidos también espera el informe para analizar los elementos en los que se basa, informó ayer una portavoz del Departamento de Estado. Washington no descarta apoyar la anulación de los resultados electorales y la repetición de los comicios si fuera necesario.
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sexta-feira, 7 de janeiro de 2011
Chile reconhece o Estado palestino
O Estado de S. Paulo
SANTIAGO - O governo do Chile anunciou nesta sexta-feira, 7, que vai reconhecer a Palestina como um estado independente. A medida acompanha decisões tomadas por outros países latino-americanos, como Brasil, Argentina, Bolívia e Equador. O Uruguai deve formalizar o reconhecimento ainda este ano.
"O governo do Chile, que permanentemente tem apoiado o direito do povo palestino a coexistir em paz com Israel, reconhece o Estado palestino livrem independente e soberano", disse o ministro das Relações Exteriores Alfredo Moreno.
O anúncio acontece uma semana depois do encontro do presidente chileno, Sebastián Piñera, com o presidente da Autoridade Palestina, Mahmud Abbas, em Brasília, na posse de Dilma Roussef.
A maior parte do mundo ignorou a declaração de um Estado palestino feita por Yasser Arafat em 1988. Mas, com o processo de paz em crise, Abbas tem como plano B buscar o reconhecimento do Estado palestino nas Nações Unidas - embora ele tenha admitido que seja pouco provável conseguir o apoio dos EUA.
Em 1993, os acordos de Oslo constituíram a Autoridade Palestina, que controla as principais cidades da Cisjordânia. Israel, no entanto, detém ainda cerca de 60% do território. Em 2005, os israelenses saíram da Faixa de Gaza, governada atualmente pelo Hamas.
SANTIAGO - O governo do Chile anunciou nesta sexta-feira, 7, que vai reconhecer a Palestina como um estado independente. A medida acompanha decisões tomadas por outros países latino-americanos, como Brasil, Argentina, Bolívia e Equador. O Uruguai deve formalizar o reconhecimento ainda este ano.
"O governo do Chile, que permanentemente tem apoiado o direito do povo palestino a coexistir em paz com Israel, reconhece o Estado palestino livrem independente e soberano", disse o ministro das Relações Exteriores Alfredo Moreno.
O anúncio acontece uma semana depois do encontro do presidente chileno, Sebastián Piñera, com o presidente da Autoridade Palestina, Mahmud Abbas, em Brasília, na posse de Dilma Roussef.
A maior parte do mundo ignorou a declaração de um Estado palestino feita por Yasser Arafat em 1988. Mas, com o processo de paz em crise, Abbas tem como plano B buscar o reconhecimento do Estado palestino nas Nações Unidas - embora ele tenha admitido que seja pouco provável conseguir o apoio dos EUA.
Em 1993, os acordos de Oslo constituíram a Autoridade Palestina, que controla as principais cidades da Cisjordânia. Israel, no entanto, detém ainda cerca de 60% do território. Em 2005, os israelenses saíram da Faixa de Gaza, governada atualmente pelo Hamas.
quinta-feira, 4 de novembro de 2010
Venezuela y Colombia sellan la paz con acuerdos comerciales millonarios
El País
"Creo que en este planeta no hay dos países que se parezcan tanto como los nuestros", dijo el martes el presidente venezolano, Hugo Chávez, al despedir la primera visita del presidente colombiano, Juan Manuel Santos, a Caracas, tras la normalización de relaciones acordada en agosto pasado.
"Creo que en este planeta no hay dos países que se parezcan tanto como los nuestros", dijo el martes el presidente venezolano, Hugo Chávez, al despedir la primera visita del presidente colombiano, Juan Manuel Santos, a Caracas, tras la normalización de relaciones acordada en agosto pasado. Sus Gobiernos, en cambio, no podían ser más diferentes. Sin embargo, eso no ha sido impedimento para que Caracas y Bogotá sellaran el fin de una larga crisis política de cinco años con la firma de millonarios negocios en el sector energético y comercial a favor de Colombia, y que Venezuela pagará con petróleo.
Chávez había congelado una vez más la relación bilateral en julio pasado, después de que Colombia presentara pruebas ante la OEA de la supuesta colaboración de Venezuela con las guerrillas de las FARC y el ELN. Pero el pragmatismo se ha impuesto ante la necesidad de revitalizar unos vínculos comerciales que superan los 7.000 millones de dólares anuales y que, en 2010, cayeron a 1.000 millones. Palabras como "guerrilla", "imperio", "terrorismo" y "conspiración", que marcaron la relación entre el ex presidente colombiano Álvaro Uribe y el presidente Chávez, no se asoman en la agenda de decisiones suscrita el martes entre Colombia y Venezuela. "Construcción", "compra", "exportación", "pago" sí aparecen, y mucho.
La primera de las tareas en la lista de ambos Gobiernos es la creación de un "comité binacional económico-productivo", que avance en los acuerdos de complementariedad en los sectores alimentario, textil, de vivienda, ganadero, automotriz y energético. Esto pasa por agilizar los trámites de exportación de productos colombianos hacia Venezuela, con prioridad en los capítulos de medicamentos, alimentos, calzado y repuestos automotrices, entre otros. También por el pago de la deuda de 800 millones de dólares (570 millones de euros) que, hasta agosto pasado, Venezuela mantenía con los exportadores colombianos: de este monto, Caracas ya ha pagado 200 millones y el martes amortizó otros 336 millones.
En materia energética, el presidente Hugo Chávez accedió a reactivar el acuerdo de suministro de combustible al departamento colombiano del Norte de Santander, fronterizo con Venezuela, que derogó en medio de una de sus disputas con Uribe. Este convenio prevé el envío de más de 37 millones de litros de gasolina a Colombia, a precios preferenciales. Para relanzar la economía de esa región, deprimida por la congelación de las relaciones comerciales entre ambos países, Chávez también prometió que compraría toda la producción de caña de azúcar del Norte de Santander de 2010 a 2011.
El mismo martes, el Gobierno de Caracas quiso honrar sus nuevos compromisos con Bogotá en materia de seguridad, al anunciar el envío de 15.000 militares a la frontera de más de 2.200 kilómetros que comparte con Colombia. Estas tropas estarán encargadas de combatir negocios ilícitos como el narcotráfico, el secuestro y la extorsión.
Al final de las conversaciones de más de cinco horas, Chávez, que en mayo llamaba a Santos "mafioso" y "pitiyanqui", había sumado otro "hermano". Así como suele hacer con el saliente presidente brasileño, Luiz Inácio Lula Da Silva, el mandatario venezolano acordó reunirse cada tres meses con su homólogo colombiano, con quien ahora, además, compartirá la afición al béisbol. "Vamos a echar un jueguito en Cartagena", le propuso Chávez.
Satisfecho por la misión cumplida, pues una de sus promesas electorales fue restablecer los nexos económicos con Venezuela, Santos se despidió de Caracas diciendo: "Los dos estamos absolutamente decididos [a no dejar] que nadie nos descarrile". Chávez, a su lado, asintió: "Que nadie nos descarrile".
"Creo que en este planeta no hay dos países que se parezcan tanto como los nuestros", dijo el martes el presidente venezolano, Hugo Chávez, al despedir la primera visita del presidente colombiano, Juan Manuel Santos, a Caracas, tras la normalización de relaciones acordada en agosto pasado.
"Creo que en este planeta no hay dos países que se parezcan tanto como los nuestros", dijo el martes el presidente venezolano, Hugo Chávez, al despedir la primera visita del presidente colombiano, Juan Manuel Santos, a Caracas, tras la normalización de relaciones acordada en agosto pasado. Sus Gobiernos, en cambio, no podían ser más diferentes. Sin embargo, eso no ha sido impedimento para que Caracas y Bogotá sellaran el fin de una larga crisis política de cinco años con la firma de millonarios negocios en el sector energético y comercial a favor de Colombia, y que Venezuela pagará con petróleo.
Chávez había congelado una vez más la relación bilateral en julio pasado, después de que Colombia presentara pruebas ante la OEA de la supuesta colaboración de Venezuela con las guerrillas de las FARC y el ELN. Pero el pragmatismo se ha impuesto ante la necesidad de revitalizar unos vínculos comerciales que superan los 7.000 millones de dólares anuales y que, en 2010, cayeron a 1.000 millones. Palabras como "guerrilla", "imperio", "terrorismo" y "conspiración", que marcaron la relación entre el ex presidente colombiano Álvaro Uribe y el presidente Chávez, no se asoman en la agenda de decisiones suscrita el martes entre Colombia y Venezuela. "Construcción", "compra", "exportación", "pago" sí aparecen, y mucho.
La primera de las tareas en la lista de ambos Gobiernos es la creación de un "comité binacional económico-productivo", que avance en los acuerdos de complementariedad en los sectores alimentario, textil, de vivienda, ganadero, automotriz y energético. Esto pasa por agilizar los trámites de exportación de productos colombianos hacia Venezuela, con prioridad en los capítulos de medicamentos, alimentos, calzado y repuestos automotrices, entre otros. También por el pago de la deuda de 800 millones de dólares (570 millones de euros) que, hasta agosto pasado, Venezuela mantenía con los exportadores colombianos: de este monto, Caracas ya ha pagado 200 millones y el martes amortizó otros 336 millones.
En materia energética, el presidente Hugo Chávez accedió a reactivar el acuerdo de suministro de combustible al departamento colombiano del Norte de Santander, fronterizo con Venezuela, que derogó en medio de una de sus disputas con Uribe. Este convenio prevé el envío de más de 37 millones de litros de gasolina a Colombia, a precios preferenciales. Para relanzar la economía de esa región, deprimida por la congelación de las relaciones comerciales entre ambos países, Chávez también prometió que compraría toda la producción de caña de azúcar del Norte de Santander de 2010 a 2011.
El mismo martes, el Gobierno de Caracas quiso honrar sus nuevos compromisos con Bogotá en materia de seguridad, al anunciar el envío de 15.000 militares a la frontera de más de 2.200 kilómetros que comparte con Colombia. Estas tropas estarán encargadas de combatir negocios ilícitos como el narcotráfico, el secuestro y la extorsión.
Al final de las conversaciones de más de cinco horas, Chávez, que en mayo llamaba a Santos "mafioso" y "pitiyanqui", había sumado otro "hermano". Así como suele hacer con el saliente presidente brasileño, Luiz Inácio Lula Da Silva, el mandatario venezolano acordó reunirse cada tres meses con su homólogo colombiano, con quien ahora, además, compartirá la afición al béisbol. "Vamos a echar un jueguito en Cartagena", le propuso Chávez.
Satisfecho por la misión cumplida, pues una de sus promesas electorales fue restablecer los nexos económicos con Venezuela, Santos se despidió de Caracas diciendo: "Los dos estamos absolutamente decididos [a no dejar] que nadie nos descarrile". Chávez, a su lado, asintió: "Que nadie nos descarrile".
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quarta-feira, 3 de novembro de 2010
Santos y Chávez reactivan en Caracas sus relaciones
El País
Se abrazaron. Se abrazaron mucho. Los presidentes de Venezuela y Colombia, Hugo Chávez y Juan Manuel Santos, también se estrecharon las manos decenas de veces antes de dar los discursos de rigor por la primera visita oficial del mandatario colombiano a Caracas, después de que ambas naciones normalizaran sus relaciones bilaterales en agosto pasado tras cinco años de desencuentros. Más tarde, Chávez y Santos se reunieron a puerta cerrada, cada uno con su séquito de ministros, para conversar sobre los temas pendientes; el más importante de ellos, la reactivación de la relación comercial.
El presidente colombiano y su comitiva fueron recibidos por el canciller venezolano Nicolás Maduro, en el aeropuerto internacional de Maiquetía. Luego todos fueron llevados al Panteón Nacional, donde reposa el sarcófago del libertador Simón Bolívar, y donde los esperaba el presidente Hugo Chávez. "Hemos rendido tributo a Bolívar en Santa Marta (Colombia) y en Caracas", dijo Chávez a Santos minutos más tarde, al llegar al Palacio de Miraflores. "Pido a nuestro padre, Bolívar, que nos guíe siempre por los caminos de la hermandad, que no haya fuerza extraña alguna que sea capaz de lograr algún tipo de daño (...) entre dos pueblos que en el fondo somos el mismo pueblo".
Santos devolvió a Chávez el gesto amable. "Tenemos nuestras diferencias, pero respetarlas y discutirlas en forma amigable y constructiva, es lo que fortalece una relación. Si trabajamos juntos, nuestros pueblos saldrán beneficiados; si peleamos, nuestros pueblos saldrán perjudicados. Y usted y yo, presidente Chávez, entendemos eso muy bien".
Relaciones congeladas
Hasta el 10 de agosto de 2010, cuando Santos y Chávez se reunieron en la ciudad costeña de Santa Marta, las relaciones entre ambos países habían estado congeladas. Colombia reclamaba a Venezuela su supuesta colaboración con las guerrillas de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) y del Ejército de Liberación Nacional (ELN); mientras, Venezuela protestaba por el acuerdo suscrito entre Washington y Bogotá que permitía a tropas estadounidenses utilizar siete bases militares colombianas. A consecuencia de las diferencias políticas, los negocios cayeron en picado: hasta 2008, el intercambio comercial entre Colombia y Venezuela era de 7.000 millones de dólares, y hasta agosto de 2010 ha sido de 1.000 millones de dólares. Las consecuencias inmediatas: desempleo para los colombianos e inflación para los venezolanos.
Superada la crisis diplomática, ambas cancillerías acordaron la creación de cinco comisiones binacionales, que desde entonces han trabajado sobre el pago de deuda que mantiene Venezuela con Colombia, el relanzamiento de las relaciones comerciales y políticas de seguridad para la frontera, entre otros temas. En su reunión de ayer, Santos y Chávez pasaron revista al trabajo de estas comisiones y comenzaron a discutir la firma de un nuevo acuerdo comercial, que sería anunciado en abril de 2011.
El domingo, durante la transmisión de su programa Aló, Presidente, Chávez también adelantó que pediría a Santos la extradición del presunto narcotraficante venezolano Walid Makled. Makled, quien fue detenido en Colombia en agosto pasado, ha revelado a la prensa venezolana supuestos vínculos de altos funcionarios del Gobierno con mafias del tráfico de droga.
Se abrazaron. Se abrazaron mucho. Los presidentes de Venezuela y Colombia, Hugo Chávez y Juan Manuel Santos, también se estrecharon las manos decenas de veces antes de dar los discursos de rigor por la primera visita oficial del mandatario colombiano a Caracas, después de que ambas naciones normalizaran sus relaciones bilaterales en agosto pasado tras cinco años de desencuentros. Más tarde, Chávez y Santos se reunieron a puerta cerrada, cada uno con su séquito de ministros, para conversar sobre los temas pendientes; el más importante de ellos, la reactivación de la relación comercial.
El presidente colombiano y su comitiva fueron recibidos por el canciller venezolano Nicolás Maduro, en el aeropuerto internacional de Maiquetía. Luego todos fueron llevados al Panteón Nacional, donde reposa el sarcófago del libertador Simón Bolívar, y donde los esperaba el presidente Hugo Chávez. "Hemos rendido tributo a Bolívar en Santa Marta (Colombia) y en Caracas", dijo Chávez a Santos minutos más tarde, al llegar al Palacio de Miraflores. "Pido a nuestro padre, Bolívar, que nos guíe siempre por los caminos de la hermandad, que no haya fuerza extraña alguna que sea capaz de lograr algún tipo de daño (...) entre dos pueblos que en el fondo somos el mismo pueblo".
Santos devolvió a Chávez el gesto amable. "Tenemos nuestras diferencias, pero respetarlas y discutirlas en forma amigable y constructiva, es lo que fortalece una relación. Si trabajamos juntos, nuestros pueblos saldrán beneficiados; si peleamos, nuestros pueblos saldrán perjudicados. Y usted y yo, presidente Chávez, entendemos eso muy bien".
Relaciones congeladas
Hasta el 10 de agosto de 2010, cuando Santos y Chávez se reunieron en la ciudad costeña de Santa Marta, las relaciones entre ambos países habían estado congeladas. Colombia reclamaba a Venezuela su supuesta colaboración con las guerrillas de las Fuerzas Armadas Revolucionarias de Colombia (FARC) y del Ejército de Liberación Nacional (ELN); mientras, Venezuela protestaba por el acuerdo suscrito entre Washington y Bogotá que permitía a tropas estadounidenses utilizar siete bases militares colombianas. A consecuencia de las diferencias políticas, los negocios cayeron en picado: hasta 2008, el intercambio comercial entre Colombia y Venezuela era de 7.000 millones de dólares, y hasta agosto de 2010 ha sido de 1.000 millones de dólares. Las consecuencias inmediatas: desempleo para los colombianos e inflación para los venezolanos.
Superada la crisis diplomática, ambas cancillerías acordaron la creación de cinco comisiones binacionales, que desde entonces han trabajado sobre el pago de deuda que mantiene Venezuela con Colombia, el relanzamiento de las relaciones comerciales y políticas de seguridad para la frontera, entre otros temas. En su reunión de ayer, Santos y Chávez pasaron revista al trabajo de estas comisiones y comenzaron a discutir la firma de un nuevo acuerdo comercial, que sería anunciado en abril de 2011.
El domingo, durante la transmisión de su programa Aló, Presidente, Chávez también adelantó que pediría a Santos la extradición del presunto narcotraficante venezolano Walid Makled. Makled, quien fue detenido en Colombia en agosto pasado, ha revelado a la prensa venezolana supuestos vínculos de altos funcionarios del Gobierno con mafias del tráfico de droga.
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quinta-feira, 28 de outubro de 2010
Lula chega a Buenos Aires para velório de Néstor Kirchner; enterro será nesta sexta
Folha de São Paulo
O presidente Luiz Inácio Lula da Silva chegou a Buenos Aires pouco antes das 21h (22h em Brasília) desta quinta-feira para participar do velório do ex-presidente argentino e líder peronista Néstor Kirchner. Kirchner morreu ontem (27), aos 60 anos, de parada cardiorrespiratória.
Lula chegou na base militar dentro do aeroporto Jorge Newbery, em Buenos Aires, mas não falou com a imprensa. O brasileiro seguiu para a Casa Rosada, onde abraçou a viúva de Kirchner, a presidente Cristina Fernández, e ofereceu suas condolências. Está previsto que ele deixe a Argentina ainda hoje às 23h30 (0h30 de Brasília).
Já chegaram ao local os presidentes da Bolívia, Evo Morales; do Chile, Sebastián Piñera; do Equador, Rafael Correa; do Uruguai, José Mujica; da Colômbia, Juan Manuel Santos; da Venezuela, Hugo Chávez; e do Paraguai, Fernando Lugo.
Desde às 10h (11h em Brasília) desta quinta-feira, o público tem acesso ao Salão dos Patriotas, na Casa Rosada, onde ocorre o velório. O corpo do ex-presidente será velado até as 10h (11h de Brasília) desta sexta-feira e, em seguida, será transportado para a sua cidade natal, em Río Gallegos (2.800 km ao sul de Buenos Aires), onde será sepultado em cerimônia privada, informou o governo.
Uma fila de vários quarteirões ziguezagueava em diferentes ruas e avenidas portenhas, com milhares de cidadãos esperando para dar o último adeus ao líder do Partido Justicialista.
O vice-secretário de Mídia, Alfredo Scoccimarro, disse que o velório, iniciado esta quinta-feira em Buenos Aires, durará toda a noite para permitir que as pessoas prestem homenagem a Kichner na Casa Rosada, a sede do governo argentino.
O porta-voz da Presidência disse também que, na sexta-feira, o caixão será levado para Santa Cruz, Província patagônica onde nasceu o ex-presidente. Segundo ele, Kirchner, que tinha 60 anos, será sepultado no cemitério municipal de Río Gallegos, em uma cerimônia íntima, que contará com a presença de Cristina Kirchner e dos filhos do casal, Máximo, 32, e Florencia, 19.
A presidente Cristina Kirchner chegou pouco depois do meio-dia com os filhos, acompanhados por funcionários, líderes latino-americanos e governadores. Vestindo óculos escuros, Cristina pousou as mãos sobre o caixão e consolou a filha.
O astro do futebol argentino, Diego Maradona, também passou no local com a namorada, Verónica Ojeda, abraçou Cristina e lamentou a perda de um "gladiador".
LONGA ESPERA
Centenas de jovens militantes permaneceram toda a noite na Praça de Maio, em frente à sede do governo, e já de madrugada começaram a formar uma fila para garantir sua entrada no velório do "Pingüino", como era conhecido o ex-presidente.
Ao mesmo tempo, demonstravam apoio ao governo de sua viúva, a presidente Cristina Kirchner, cujo mandato termina em 2011.
Enrolada em uma bandeira da Argentina, a vereadora Graciela Benítez passou 19 horas à frente da fila que dava a volta na sede do governo para ser a primeira a se despedir de Kirchner.
"Cheguei ontem às 15h10 ao lado de um grupo de militantes da Frente para a Vitória", a coalizão que levou Kirchner ao poder em 2003, disse a vereadora do município de Moreno, na província de Buenos Aires.
"Tenho muita dor, mas também tenho esperança porque estou convencida que o poder está com a presidente Cristina Fernández de Kirchner, porque Cristina e Néstor são uma só coisa", completou.
MORTE
O ex-presidente morreu na manhã desta quarta-feira depois de ser internado com urgência por problemas cardíacos em um hospital de El Calafate. De acordo coma imprensa local, Kirchner foi internado pela manhã no hospital José Formenti, acompanhado de Cristina.
Segundo a imprensa local, Kirchner sofreu uma parada cardiorrespiratória com morte súbita. O ex-presidente e sua mulher estavam desde o último final de semana em sua casa em El Calafate, na região da Patagônia. Neste ano, Néstor Kirchner já havia passado por duas intervenções cirúrgicas devido ao agravamento de seus problemas cardíacos.
Os médicos que socorreram Kirchner tentaram reanimá-lo durante 45 minutos, disseram pessoas próximas ao líder citadas nesta quinta-feira pela imprensa local.
Segundo versões de mais de uma pessoa, o líder e Cristina jantaram em casa com um grupo de amigos. Após a refeição, retiraram-se para descansar.
No começo da madrugada de ontem, Kirchner teria dito não estar se sentindo bem. Cristina então chamou uma ambulância, que chegou ao local imediatamente e, escoltada pela polícia, levou o ex-presidente ao hospital municipal José Formenti.
Kirchner chegou ao hospital com sinais vitais "muito débeis", segundo os jornais "Clarín" e "Página 12".
Neste momento, segundo o primeiro periódico, os médicos tentaram reanimá-lo com um desfibrilador e entraram em contato com o médico presidencial, Luis Buonomo, que se encontrava em Buenos Aires. Desistiram depois de 45 minutos.
Neste ano, Néstor Kirchner já havia passado por duas intervenções cirúrgicas devido ao agravamento de seus problemas cardíacos.
O presidente Luiz Inácio Lula da Silva chegou a Buenos Aires pouco antes das 21h (22h em Brasília) desta quinta-feira para participar do velório do ex-presidente argentino e líder peronista Néstor Kirchner. Kirchner morreu ontem (27), aos 60 anos, de parada cardiorrespiratória.
Lula chegou na base militar dentro do aeroporto Jorge Newbery, em Buenos Aires, mas não falou com a imprensa. O brasileiro seguiu para a Casa Rosada, onde abraçou a viúva de Kirchner, a presidente Cristina Fernández, e ofereceu suas condolências. Está previsto que ele deixe a Argentina ainda hoje às 23h30 (0h30 de Brasília).
Já chegaram ao local os presidentes da Bolívia, Evo Morales; do Chile, Sebastián Piñera; do Equador, Rafael Correa; do Uruguai, José Mujica; da Colômbia, Juan Manuel Santos; da Venezuela, Hugo Chávez; e do Paraguai, Fernando Lugo.
Desde às 10h (11h em Brasília) desta quinta-feira, o público tem acesso ao Salão dos Patriotas, na Casa Rosada, onde ocorre o velório. O corpo do ex-presidente será velado até as 10h (11h de Brasília) desta sexta-feira e, em seguida, será transportado para a sua cidade natal, em Río Gallegos (2.800 km ao sul de Buenos Aires), onde será sepultado em cerimônia privada, informou o governo.
Uma fila de vários quarteirões ziguezagueava em diferentes ruas e avenidas portenhas, com milhares de cidadãos esperando para dar o último adeus ao líder do Partido Justicialista.
O vice-secretário de Mídia, Alfredo Scoccimarro, disse que o velório, iniciado esta quinta-feira em Buenos Aires, durará toda a noite para permitir que as pessoas prestem homenagem a Kichner na Casa Rosada, a sede do governo argentino.
O porta-voz da Presidência disse também que, na sexta-feira, o caixão será levado para Santa Cruz, Província patagônica onde nasceu o ex-presidente. Segundo ele, Kirchner, que tinha 60 anos, será sepultado no cemitério municipal de Río Gallegos, em uma cerimônia íntima, que contará com a presença de Cristina Kirchner e dos filhos do casal, Máximo, 32, e Florencia, 19.
A presidente Cristina Kirchner chegou pouco depois do meio-dia com os filhos, acompanhados por funcionários, líderes latino-americanos e governadores. Vestindo óculos escuros, Cristina pousou as mãos sobre o caixão e consolou a filha.
O astro do futebol argentino, Diego Maradona, também passou no local com a namorada, Verónica Ojeda, abraçou Cristina e lamentou a perda de um "gladiador".
LONGA ESPERA
Centenas de jovens militantes permaneceram toda a noite na Praça de Maio, em frente à sede do governo, e já de madrugada começaram a formar uma fila para garantir sua entrada no velório do "Pingüino", como era conhecido o ex-presidente.
Ao mesmo tempo, demonstravam apoio ao governo de sua viúva, a presidente Cristina Kirchner, cujo mandato termina em 2011.
Enrolada em uma bandeira da Argentina, a vereadora Graciela Benítez passou 19 horas à frente da fila que dava a volta na sede do governo para ser a primeira a se despedir de Kirchner.
"Cheguei ontem às 15h10 ao lado de um grupo de militantes da Frente para a Vitória", a coalizão que levou Kirchner ao poder em 2003, disse a vereadora do município de Moreno, na província de Buenos Aires.
"Tenho muita dor, mas também tenho esperança porque estou convencida que o poder está com a presidente Cristina Fernández de Kirchner, porque Cristina e Néstor são uma só coisa", completou.
MORTE
O ex-presidente morreu na manhã desta quarta-feira depois de ser internado com urgência por problemas cardíacos em um hospital de El Calafate. De acordo coma imprensa local, Kirchner foi internado pela manhã no hospital José Formenti, acompanhado de Cristina.
Segundo a imprensa local, Kirchner sofreu uma parada cardiorrespiratória com morte súbita. O ex-presidente e sua mulher estavam desde o último final de semana em sua casa em El Calafate, na região da Patagônia. Neste ano, Néstor Kirchner já havia passado por duas intervenções cirúrgicas devido ao agravamento de seus problemas cardíacos.
Os médicos que socorreram Kirchner tentaram reanimá-lo durante 45 minutos, disseram pessoas próximas ao líder citadas nesta quinta-feira pela imprensa local.
Segundo versões de mais de uma pessoa, o líder e Cristina jantaram em casa com um grupo de amigos. Após a refeição, retiraram-se para descansar.
No começo da madrugada de ontem, Kirchner teria dito não estar se sentindo bem. Cristina então chamou uma ambulância, que chegou ao local imediatamente e, escoltada pela polícia, levou o ex-presidente ao hospital municipal José Formenti.
Kirchner chegou ao hospital com sinais vitais "muito débeis", segundo os jornais "Clarín" e "Página 12".
Neste momento, segundo o primeiro periódico, os médicos tentaram reanimá-lo com um desfibrilador e entraram em contato com o médico presidencial, Luis Buonomo, que se encontrava em Buenos Aires. Desistiram depois de 45 minutos.
Neste ano, Néstor Kirchner já havia passado por duas intervenções cirúrgicas devido ao agravamento de seus problemas cardíacos.
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Lula y Chávez, en un emotivo saludo a Cristina y a sus hijos
Clarín
El presidente de Venezuela, Hugo Chávez, arribó a las 17.40 al país. En Aeroparque ofreció un discurso y desde allí se trasladó de inmediato a la Casa Rosada, para saludar a la Presidenta y despedir los restos del ex presidente argentino. "Con Néstor Kirchner Argentina pudo empezar a tener un proyecto propio", sostuvo el venezolano, "su mayor virtud fue su gran valentía". "Viva kirchner y viva Argentina", finalizó.
Al llegar al Salón de los Patriotas Latinoamericanos de la Casa Rosada se abrazó con Cristina, su madre y su hijo Máximo.
También le dio un fuerte abrazo a Cristina el último presidente en llegar, el brasileño Luiz Inácio Lula da Silva. El mandatario, que llegó acompañado por su asesor en temas de política exterior, Marco Aurelio García, estará en Buenos Aires por no más de una hora, según se informó.
Lula debió suspender la campaña para las presidenciales del próximo domingo.
Por su parte, el boliviano Evo Morales, el ecuatoriano Rafael Correa, el uruguayo José Mujica y el chileno Sebastián Piñera fueron los primeros presidentes latinoamericanos en llegar al velatorio. El presidente de Colombia, Juan Manuel Santos, arribó a las 15.45 a Buenos Aires.
Piñera llegó acompañado por su esposa, Cecilia Morel. El mandatario sostuvo que "con Cristina y Néstor habíamos desarrollado una amistad verdadera, personal. De conversar como se conversa entre amigos, con confianza, con la verdad”. “Más que pensar en el ex Presidente, pienso en el hombre, en el padre, en el marido. Tuve la oportunidad de estar con sus dos hijos y, sobre todo, con Cristina. Ellos hicieron un proyecto de vida en lo público y también en lo privado y va a tener que seguir luchando sola. Eso es muy difícil”, señaló.
Fernando Lugo fue el anteúltimo. El paraguayo calificó a Kirchner como "seguidor del sueño de la Patria Grande" de Bolívar, San Martín y Artigas. "El 2 de julio conversábamos y le estaba dando el abrazo casi sin retorno al amigo y compañero integracionista de América del sur. Argentina y América están de luto", agregó el mandatario paraguayo, cuya presencia estuvo en duda a raíz del tratamiento de quimioterapia que se le está aplicando para combatir un cáncer linfático que se le detectó meses atrás.
El primero en llegar fue, a las 8.50, Evo Morales. Sus primeras palabras fueron que la "pérdida" de Kirchner "es un dolor personal, para el pueblo boliviano y para el pueblo latinoamericano". Minutos después llegó el avión que trasladó a Correa, quien manifestó: "Es una pena y una pérdida para la Argentina y para todos nosotros. Ha sido un extraordinario presidente, un gran patriota y un inmenso latinoamericano".
A las 11 fue el turno de la llegada de Mujica. "Tratamos de decirle al pueblo argentino que todos los uruguayos somos solidarios, más allá de cualquier matiz, cualquier opinión, como corresponde", dijo. Y agregó: "Si bien es cierto que el río nos separa, también es cierto que el río nos une".
El presidente de Venezuela, Hugo Chávez, arribó a las 17.40 al país. En Aeroparque ofreció un discurso y desde allí se trasladó de inmediato a la Casa Rosada, para saludar a la Presidenta y despedir los restos del ex presidente argentino. "Con Néstor Kirchner Argentina pudo empezar a tener un proyecto propio", sostuvo el venezolano, "su mayor virtud fue su gran valentía". "Viva kirchner y viva Argentina", finalizó.
Al llegar al Salón de los Patriotas Latinoamericanos de la Casa Rosada se abrazó con Cristina, su madre y su hijo Máximo.
También le dio un fuerte abrazo a Cristina el último presidente en llegar, el brasileño Luiz Inácio Lula da Silva. El mandatario, que llegó acompañado por su asesor en temas de política exterior, Marco Aurelio García, estará en Buenos Aires por no más de una hora, según se informó.
Lula debió suspender la campaña para las presidenciales del próximo domingo.
Por su parte, el boliviano Evo Morales, el ecuatoriano Rafael Correa, el uruguayo José Mujica y el chileno Sebastián Piñera fueron los primeros presidentes latinoamericanos en llegar al velatorio. El presidente de Colombia, Juan Manuel Santos, arribó a las 15.45 a Buenos Aires.
Piñera llegó acompañado por su esposa, Cecilia Morel. El mandatario sostuvo que "con Cristina y Néstor habíamos desarrollado una amistad verdadera, personal. De conversar como se conversa entre amigos, con confianza, con la verdad”. “Más que pensar en el ex Presidente, pienso en el hombre, en el padre, en el marido. Tuve la oportunidad de estar con sus dos hijos y, sobre todo, con Cristina. Ellos hicieron un proyecto de vida en lo público y también en lo privado y va a tener que seguir luchando sola. Eso es muy difícil”, señaló.
Fernando Lugo fue el anteúltimo. El paraguayo calificó a Kirchner como "seguidor del sueño de la Patria Grande" de Bolívar, San Martín y Artigas. "El 2 de julio conversábamos y le estaba dando el abrazo casi sin retorno al amigo y compañero integracionista de América del sur. Argentina y América están de luto", agregó el mandatario paraguayo, cuya presencia estuvo en duda a raíz del tratamiento de quimioterapia que se le está aplicando para combatir un cáncer linfático que se le detectó meses atrás.
El primero en llegar fue, a las 8.50, Evo Morales. Sus primeras palabras fueron que la "pérdida" de Kirchner "es un dolor personal, para el pueblo boliviano y para el pueblo latinoamericano". Minutos después llegó el avión que trasladó a Correa, quien manifestó: "Es una pena y una pérdida para la Argentina y para todos nosotros. Ha sido un extraordinario presidente, un gran patriota y un inmenso latinoamericano".
A las 11 fue el turno de la llegada de Mujica. "Tratamos de decirle al pueblo argentino que todos los uruguayos somos solidarios, más allá de cualquier matiz, cualquier opinión, como corresponde", dijo. Y agregó: "Si bien es cierto que el río nos separa, también es cierto que el río nos une".
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Miles de personas despidieron a Néstor Kirchner en la Casa Rosada
La Nación
En una conmovida despedida al ex presidente, miles de personas desfilan por el Salón de los Patriotas de la Casa Rosada donde es velado desde esta mañana, luego de cumplir con una fila de al menos cinco horas de espera. Durante toda la noche hubo una emotiva vigilia en la Plaza de Mayo.
Pasadas las 11, ingresó a la Casa de Gobierno Cristina Kirchner, visiblemente dolida, acompañada por Máximo y Florencia, los hijos del matrimonio.
Además de familiares, están presentes miembros del gabinete del Gobierno, gobernadores, intendentes, legisladores, dirigentes y representantes del mundo artístico, que participan en silencio.
Por su parte, el vicepresidente Julios Cobos aclaró que no se acercó por pedido del Ejecutivo.
El silencio sólo se interrumpe con aplausos y gritos de apoyo a Cristina. También pudo observarse el llanto de los militantes que se fueron acercando para despedir al líder del justicialismo.
Los ciudadanos ingresan por una puerta del salón, bordean el féretro y luego se retiran por otra puerta. En ese transcurso, los militantes alientan a la Presidenta.
Cristina, sobria y conmovida, responde con un gesto de agradecimiento detrás de sus lentes oscuros. O agacha la cabeza, mientras lleva la mano derecha junto a su pecho.
Durante las primeras horas se la pudo observar en silencio, sólo mantuvo algunos diálogos con sus familiares o con los dirigentes políticos que se acercaron para saludarla, como Hugo Moyano, Estela Carlotto o Hebe Bonafini.
Por la tarde, la Presidenta se ausentó apenas un breve momento. A su regreso, continuó recibiendo a la gente, que incesantemente se fue acercando con pequeños obsequios, como estampitas y cartas. Hubo mucho llanto y abrazos, que Cristina fue recibiendo muy conmocionada.
Entre las sorpresas, un hombre que se acercó al velorio entró cantando el Ave María. Durante un minuto la audiencia permaneció en silencio, y hasta la Presidenta se mantuvo atenta a la interpretación. De hecho, una vez que el hombre terminó su canto, Cristina se acercó a agradecerle por el gesto.
Frente a la sede del Gobierno, miles de personas brindan testimonio de su pesar, cargando las rejas perimetrales de la Casa Rosada con flores, banderas y mensajes, en los que predominaron palabras de admiración por Kirchner y de aliento para su esposa. "Tu partida nos duele pero tu legado quedará por siempre", "Gracias Néstor" y "Todo el pueblo te acompaña. Fuerza Cris", decían algunos de los más característicos.
Al llegar a la Casa de Gobierno desde el Aeroparque Metropolitano esta madrugada, Aníbal Fernández dio breves declaraciones a lanacion.com y otros medios. "Después de la muerte de mi viejo, este fue el día más triste de mi vida", dijo.
La región, presente. Presidentes de América latina visitaron la capilla ardiente en Casa Rosada. Así, estuvieron los mandatarios: Evo Morales (Bolivia), Sebastián Piñera (Chile), Rafael Correa (Ecuador), José Mujica (Uruguay), Fernando Lugo (Paraguay), Juan Manuel Santos (Colombia), Hugo Chávez (Venezuela) y Lula da Silva (Brasil).
Además, estuvieron en el lugar personalidades del mundo del espectáculo y de la cultura como: Teresa Parodi, Florencia Peña, Jorge Luz, Osvaldo Santoro, Andrea del Boca, Pablo Echari, Nacy Duplaá, Marcelo Tinelli y Daniel Fanego, entre otros.
El arribo de los restos. En medio de un importante operativo de seguridad, el cuerpo del ex presidente fue trasladado esta madrugada desde El Calafate. El vuelo arribó pocos minutos antes de las 2 al Aeroparque, donde decenas de vehículos y ambulancias aguardaban su llegada. Junto al ataúd viajó Máximo Kirchner, hijo del extinto ex mandatario.
En tanto, la presidenta Cristina Kirchner aterrizó en otro avión unos minutos después, junto con una delegación de ministros que había viajado horas de la mañana para acompañar a la mandataria, quien luego siguió viaje en helicóptero a la residencia presidencial, en Olivos.
Alrededor de las 5.10 otro helicóptero descendió en Casa Rosada, en el que se especulaba que habría llegado Florencia Kirchner, la hija del matrimonio presidencial, cuya llegada al país se esperaba para las 3.30 procedente de Estados Unidos.
Tras el velatorio, los restos de Kirchner regresarán a la patagónica Santa Cruz, su provincia natal, donde serán inhumados, según la información oficial.
Una salud deteriorada. Kirchner ya había padecido dos obstrucciones arteriales en los últimos ocho meses y mantenía un ritmo de vida agitado. En ese sentido, el ex mandatario había sido internado el 11 de septiembre último en el Sanatorio de los Arcos, donde se le practicó una angioplastia por la obstrucción de la arteria coronaria. En febrero, tuvo un episodio similar, pero en la carótida.
Según el parte oficial, el deceso se produjo "como consecuencia de un paro cardiorrespiratorio no traumático, que no respondió a las maniobras de resucitación básica y avanzada". Llevaba las firmas de los médicos de la Unidad Médica Presidencial, Luis Buonomo y Benito Alen González. Buonomo dijo antes que el deceso se produjo por "muerte súbita".
En una conmovida despedida al ex presidente, miles de personas desfilan por el Salón de los Patriotas de la Casa Rosada donde es velado desde esta mañana, luego de cumplir con una fila de al menos cinco horas de espera. Durante toda la noche hubo una emotiva vigilia en la Plaza de Mayo.
Pasadas las 11, ingresó a la Casa de Gobierno Cristina Kirchner, visiblemente dolida, acompañada por Máximo y Florencia, los hijos del matrimonio.
Además de familiares, están presentes miembros del gabinete del Gobierno, gobernadores, intendentes, legisladores, dirigentes y representantes del mundo artístico, que participan en silencio.
Por su parte, el vicepresidente Julios Cobos aclaró que no se acercó por pedido del Ejecutivo.
El silencio sólo se interrumpe con aplausos y gritos de apoyo a Cristina. También pudo observarse el llanto de los militantes que se fueron acercando para despedir al líder del justicialismo.
Los ciudadanos ingresan por una puerta del salón, bordean el féretro y luego se retiran por otra puerta. En ese transcurso, los militantes alientan a la Presidenta.
Cristina, sobria y conmovida, responde con un gesto de agradecimiento detrás de sus lentes oscuros. O agacha la cabeza, mientras lleva la mano derecha junto a su pecho.
Durante las primeras horas se la pudo observar en silencio, sólo mantuvo algunos diálogos con sus familiares o con los dirigentes políticos que se acercaron para saludarla, como Hugo Moyano, Estela Carlotto o Hebe Bonafini.
Por la tarde, la Presidenta se ausentó apenas un breve momento. A su regreso, continuó recibiendo a la gente, que incesantemente se fue acercando con pequeños obsequios, como estampitas y cartas. Hubo mucho llanto y abrazos, que Cristina fue recibiendo muy conmocionada.
Entre las sorpresas, un hombre que se acercó al velorio entró cantando el Ave María. Durante un minuto la audiencia permaneció en silencio, y hasta la Presidenta se mantuvo atenta a la interpretación. De hecho, una vez que el hombre terminó su canto, Cristina se acercó a agradecerle por el gesto.
Frente a la sede del Gobierno, miles de personas brindan testimonio de su pesar, cargando las rejas perimetrales de la Casa Rosada con flores, banderas y mensajes, en los que predominaron palabras de admiración por Kirchner y de aliento para su esposa. "Tu partida nos duele pero tu legado quedará por siempre", "Gracias Néstor" y "Todo el pueblo te acompaña. Fuerza Cris", decían algunos de los más característicos.
Al llegar a la Casa de Gobierno desde el Aeroparque Metropolitano esta madrugada, Aníbal Fernández dio breves declaraciones a lanacion.com y otros medios. "Después de la muerte de mi viejo, este fue el día más triste de mi vida", dijo.
La región, presente. Presidentes de América latina visitaron la capilla ardiente en Casa Rosada. Así, estuvieron los mandatarios: Evo Morales (Bolivia), Sebastián Piñera (Chile), Rafael Correa (Ecuador), José Mujica (Uruguay), Fernando Lugo (Paraguay), Juan Manuel Santos (Colombia), Hugo Chávez (Venezuela) y Lula da Silva (Brasil).
Además, estuvieron en el lugar personalidades del mundo del espectáculo y de la cultura como: Teresa Parodi, Florencia Peña, Jorge Luz, Osvaldo Santoro, Andrea del Boca, Pablo Echari, Nacy Duplaá, Marcelo Tinelli y Daniel Fanego, entre otros.
El arribo de los restos. En medio de un importante operativo de seguridad, el cuerpo del ex presidente fue trasladado esta madrugada desde El Calafate. El vuelo arribó pocos minutos antes de las 2 al Aeroparque, donde decenas de vehículos y ambulancias aguardaban su llegada. Junto al ataúd viajó Máximo Kirchner, hijo del extinto ex mandatario.
En tanto, la presidenta Cristina Kirchner aterrizó en otro avión unos minutos después, junto con una delegación de ministros que había viajado horas de la mañana para acompañar a la mandataria, quien luego siguió viaje en helicóptero a la residencia presidencial, en Olivos.
Alrededor de las 5.10 otro helicóptero descendió en Casa Rosada, en el que se especulaba que habría llegado Florencia Kirchner, la hija del matrimonio presidencial, cuya llegada al país se esperaba para las 3.30 procedente de Estados Unidos.
Tras el velatorio, los restos de Kirchner regresarán a la patagónica Santa Cruz, su provincia natal, donde serán inhumados, según la información oficial.
Una salud deteriorada. Kirchner ya había padecido dos obstrucciones arteriales en los últimos ocho meses y mantenía un ritmo de vida agitado. En ese sentido, el ex mandatario había sido internado el 11 de septiembre último en el Sanatorio de los Arcos, donde se le practicó una angioplastia por la obstrucción de la arteria coronaria. En febrero, tuvo un episodio similar, pero en la carótida.
Según el parte oficial, el deceso se produjo "como consecuencia de un paro cardiorrespiratorio no traumático, que no respondió a las maniobras de resucitación básica y avanzada". Llevaba las firmas de los médicos de la Unidad Médica Presidencial, Luis Buonomo y Benito Alen González. Buonomo dijo antes que el deceso se produjo por "muerte súbita".
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La mort de l'ex-président péroniste Nestor Kirchner bouleverse la scène politique argentine et celle du continent latino-américain
Le Monde
Nestor Kirchner, décédé mercredi 27 octobre d'une crise cardiaque à l'âge de soixante ans, était considéré comme l'homme fort de l'Argentine. Il était le principal conseiller de son épouse, la présidente Cristina Kirchner.
"Où ira-t-elle désormais chercher cette inspiration ?" s'interroge dans un éditorial le quotidien d'opposition La Nacion. "Elle est à la tête du pays, mais elle est terriblement seule" estime Estela Carlotto, présidente des Grands-Mères de la Place de mai, proche du gouvernement. A un an de la présidentielle, la disparition de M. Kirchner risque de raviver les féroces luttes internes à l'intérieur du mouvement justicialiste (péroniste), dont il était le président. Cristina Kirchner est affaiblie par la défaite de son parti aux législatives de juin 2009 et la perte de la majorité au Congrès.
"La disparition de M. Kirchner donne l'impression que c'est le président qui a disparu" note l'analyste Rosendo Fraga. Rappelant le goût de la confrontation de l'ex-président, en conflit avec les principaux secteurs de la société, "les agriculteurs, la Cour suprême, le Congrès, l'Eglise catholique et les principaux médias", M. Fraga estime que Cristina Kirchner "a une occasion historique : cesser d'être la présidente d'une faction pour devenir celle de tous les argentins". " C'est une situation paradoxale : le gouvernement bénéficie d'une croissance annuelle de 9%, mais recueille seulement le soutien d'un argentin sur trois " ajoute l'analyste.
Nestor Kirchner était le secrétaire général de l'Union des nations d'Amérique du sud (Unasur). Le Brésil, l'Uruguay et le Venezuela ont décrété trois jours de deuil national. "C'est une grande perte pour l'Argentine et notre Amérique" a déclaré le président vénézuélien Hugo Chavez. Il est attendu dans les prochaines heures à Buenos Aires ainsi que les présidents de la Bolivie, du Brésil, du Chili, de l'Uruguay et du Paraguay pour participer de la veillée funèbre qui aura lieu, à partir du 28 octobre, à la Casa Rosada, le palais du gouvernement, et non pas au Congrès, pour la première fois dans l'histoire argentine.
Des condoléances sont arrivées du monde entier. Le président des Etats-Unis, Barack Obama et sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton ont présenté leurs "sincères condoléances aux Argentins et à la présidente Kirchner". Mme Clinton a rendu hommage à "une voix majeure pour l'intégration de l'Amérique du sud". "Lors de son mandat, le président Kirchner a mené l'Argentine à une période de forte reprise économique à la suite de la crise financière connue par le pays en 2001" a rappelé le directeur général du Fonds Monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn.
"NESTOR N'EST PAS MORT, NESTOR VIT"
M. Kirchner critiquait durement le FMI l'accusant d'être responsable de la débâcle économique et sociale de 2001. L'Argentine est aujourd'hui le seul membre du G20 à refuser la venue d'une mission d'évaluation économique.
"Nestor n'est pas mort, Nestor vit" chantaient des dizaines de milliers de personnes massées mercredi soir sur la Place de mai, face au palais du gouvernement, attendant l'arrivée de la dépouille de l'ex-président, mort subitement dans le fief familial d'El Calafate en Patagonie.
Nestor Kirchner, décédé mercredi 27 octobre d'une crise cardiaque à l'âge de soixante ans, était considéré comme l'homme fort de l'Argentine. Il était le principal conseiller de son épouse, la présidente Cristina Kirchner.
"Où ira-t-elle désormais chercher cette inspiration ?" s'interroge dans un éditorial le quotidien d'opposition La Nacion. "Elle est à la tête du pays, mais elle est terriblement seule" estime Estela Carlotto, présidente des Grands-Mères de la Place de mai, proche du gouvernement. A un an de la présidentielle, la disparition de M. Kirchner risque de raviver les féroces luttes internes à l'intérieur du mouvement justicialiste (péroniste), dont il était le président. Cristina Kirchner est affaiblie par la défaite de son parti aux législatives de juin 2009 et la perte de la majorité au Congrès.
"La disparition de M. Kirchner donne l'impression que c'est le président qui a disparu" note l'analyste Rosendo Fraga. Rappelant le goût de la confrontation de l'ex-président, en conflit avec les principaux secteurs de la société, "les agriculteurs, la Cour suprême, le Congrès, l'Eglise catholique et les principaux médias", M. Fraga estime que Cristina Kirchner "a une occasion historique : cesser d'être la présidente d'une faction pour devenir celle de tous les argentins". " C'est une situation paradoxale : le gouvernement bénéficie d'une croissance annuelle de 9%, mais recueille seulement le soutien d'un argentin sur trois " ajoute l'analyste.
Nestor Kirchner était le secrétaire général de l'Union des nations d'Amérique du sud (Unasur). Le Brésil, l'Uruguay et le Venezuela ont décrété trois jours de deuil national. "C'est une grande perte pour l'Argentine et notre Amérique" a déclaré le président vénézuélien Hugo Chavez. Il est attendu dans les prochaines heures à Buenos Aires ainsi que les présidents de la Bolivie, du Brésil, du Chili, de l'Uruguay et du Paraguay pour participer de la veillée funèbre qui aura lieu, à partir du 28 octobre, à la Casa Rosada, le palais du gouvernement, et non pas au Congrès, pour la première fois dans l'histoire argentine.
Des condoléances sont arrivées du monde entier. Le président des Etats-Unis, Barack Obama et sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton ont présenté leurs "sincères condoléances aux Argentins et à la présidente Kirchner". Mme Clinton a rendu hommage à "une voix majeure pour l'intégration de l'Amérique du sud". "Lors de son mandat, le président Kirchner a mené l'Argentine à une période de forte reprise économique à la suite de la crise financière connue par le pays en 2001" a rappelé le directeur général du Fonds Monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn.
"NESTOR N'EST PAS MORT, NESTOR VIT"
M. Kirchner critiquait durement le FMI l'accusant d'être responsable de la débâcle économique et sociale de 2001. L'Argentine est aujourd'hui le seul membre du G20 à refuser la venue d'une mission d'évaluation économique.
"Nestor n'est pas mort, Nestor vit" chantaient des dizaines de milliers de personnes massées mercredi soir sur la Place de mai, face au palais du gouvernement, attendant l'arrivée de la dépouille de l'ex-président, mort subitement dans le fief familial d'El Calafate en Patagonie.
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terça-feira, 26 de outubro de 2010
República Tcheca concede asilo a ex-preso político cubano
Folha de São Paulo
A República Tcheca, ex-comunista e forte partidário da oposição em Cuba, concedeu asilo a um ex-prisioneiro político da ilha que chegou a Praga nesta terça-feira, informou o Ministério das Relações Exteriores.
Rolando Jiménez Posada, ex-soldado e advogado de 40 anos, foi preso em abril de 2003 por pregar cartazes contra o governo e revelar segredos de Estado. Foi sentenciado a 12 anos de prisão.
As autoridades cubanas deram início à libertação de presos políticos no início do segundo semestre deste ano, depois de manter um diálogo com a Igreja Católica. Desde então, 47 homens receberam asilo na Espanha.
O acordo busca parcialmente melhorar as relações de Havana com a União Europeia.
Os tchecos foram por muito tempo os críticos mais expressivos de Cuba no bloco de 27 nações e há anos bloquearam os esforços liderados pela Espanha para criar laços mais próximos entre a União Europeia e o Estado comunista.
Jiménez foi libertado na quinta-feira passada.
"Antes de embarcar no avião da Iberia, não podia acreditar que estivesse acontecendo", disse ele depois de a aeronave pousar em Praga, segundo a agência de notícias CTK.
Os tchecos também deram asilo a quatro familiares de Jiménez.
"É um sinal de apoio que a República Tcheca dá à luta pelos direitos humanos", disse à Reuters o chanceler tcheco, Karel Schwarzenberg.
"Os direitos humanos são a prioridade da política exterior tcheca e os apoiaremos onde sejam violados", declarou.
Praga disse estar preparada para dar asilo político a dez presos políticos cubanos.
Jiménez não estava entre os 52 opositores presos sob a chamada Primavera Negra cubana, em março de 2003, dos quais 39 foram libertados anteriormente neste ano com a mediação da Igreja Católica.
Além deste grupo, o governo cubano libertou ou planeja libertar mais oito presos políticos, entre eles Jiménez, segundo a Igreja.
A República Tcheca, ex-comunista e forte partidário da oposição em Cuba, concedeu asilo a um ex-prisioneiro político da ilha que chegou a Praga nesta terça-feira, informou o Ministério das Relações Exteriores.
Rolando Jiménez Posada, ex-soldado e advogado de 40 anos, foi preso em abril de 2003 por pregar cartazes contra o governo e revelar segredos de Estado. Foi sentenciado a 12 anos de prisão.
As autoridades cubanas deram início à libertação de presos políticos no início do segundo semestre deste ano, depois de manter um diálogo com a Igreja Católica. Desde então, 47 homens receberam asilo na Espanha.
O acordo busca parcialmente melhorar as relações de Havana com a União Europeia.
Os tchecos foram por muito tempo os críticos mais expressivos de Cuba no bloco de 27 nações e há anos bloquearam os esforços liderados pela Espanha para criar laços mais próximos entre a União Europeia e o Estado comunista.
Jiménez foi libertado na quinta-feira passada.
"Antes de embarcar no avião da Iberia, não podia acreditar que estivesse acontecendo", disse ele depois de a aeronave pousar em Praga, segundo a agência de notícias CTK.
Os tchecos também deram asilo a quatro familiares de Jiménez.
"É um sinal de apoio que a República Tcheca dá à luta pelos direitos humanos", disse à Reuters o chanceler tcheco, Karel Schwarzenberg.
"Os direitos humanos são a prioridade da política exterior tcheca e os apoiaremos onde sejam violados", declarou.
Praga disse estar preparada para dar asilo político a dez presos políticos cubanos.
Jiménez não estava entre os 52 opositores presos sob a chamada Primavera Negra cubana, em março de 2003, dos quais 39 foram libertados anteriormente neste ano com a mediação da Igreja Católica.
Além deste grupo, o governo cubano libertou ou planeja libertar mais oito presos políticos, entre eles Jiménez, segundo a Igreja.
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La Unión Europea analizará suavizar su política hacia Cuba
Clarín
La Unión Europea decidió ayer sondear la posibilidad de ablandar su posición hacia Cuba y encargó a su “ministra” de Exteriores, Catherine Ashton, que estudie cómo mejorar las relaciones con el régimen castrista. A petición española, Bruselas se dio dos meses para ver si puede reexaminar su “posición común” , que marca las relaciones con La Habana desde 1996, tras las liberaciones de presos políticos que está llevando a cabo el gobierno de Raúl Castro.
La diplomacia española apostó porque los cancilleres del bloque europeo reconsideraran la “posición común”, pero sólo consiguió ese limitado avance. La UE intenta desde 2008 un diálogo político con Cuba que por ahora tiene limitados efectos y no es suficiente para muchos países europeos, que piden la democratización de la isla.
Ashton, que deberá presentar en diciembre un informe sobre los progresos que haga en estos dos meses tras mantener contactos con las autoridades castristas, celebró la última liberación de presos cubanos. Cuba lo anunció el mismo día que el Parlamento Europeo concedía el premio Sajarov a la “libertad de conciencia” al disidente cubano Guillermo Fariñas, quien había hecho una huelga de hambre para pedir esas liberaciones.
En la UE hay dos posturas sobre cómo relacionarse con Cuba . De un lado, España casi en solitario intenta mejorar las relaciones. Del otro, países como Alemania, Francia Suecia y Polonia, exigen la democratización de la isla antes de que Bruselas pueda normalizar sus relaciones con ella. Cuba ha liberado en pocos meses a 42 presos políticos tras la mediación de la Iglesia católica cubana.
La nueva ministra de Exteriores española, Trinidad Jiménez –quien estrenó ayer su cargo ante sus pares de la UE en Luxembrugo– les pidió que tuvieran en cuenta los pasos que está dando La Habana, como la apertura a la iniciativa privada en ciertos sectores económicos. Según Jiménez, “si Cuba ha dado alguna señal”, la UE también debe hacerlo para “afianzar el proceso de reformas”.
Para cambiar la “posición común” tiene que haber unanimidad de los 27 cancilleres europeos. España ha marcado durante décadas la política europea hacia la isla. Tras su victoria electoral en 1996, José María Aznar consiguió que sus socios europeos endurecieran la postura del bloque hacia Cuba.
Aznar exigió sanciones en 2003 por los fusilamientos y encarcelamientos en La Habana . Y José Luis Rodríguez Zapatero en 2005 abogó por levantar esas sanciones. Bruselas fue aceptando las propuestas españolas. Hasta que los países de Europa del Este, tras su entrada en la UE en 2004, se negaron a aceptar buenas relaciones con un régimen comunista.
La Unión Europea decidió ayer sondear la posibilidad de ablandar su posición hacia Cuba y encargó a su “ministra” de Exteriores, Catherine Ashton, que estudie cómo mejorar las relaciones con el régimen castrista. A petición española, Bruselas se dio dos meses para ver si puede reexaminar su “posición común” , que marca las relaciones con La Habana desde 1996, tras las liberaciones de presos políticos que está llevando a cabo el gobierno de Raúl Castro.
La diplomacia española apostó porque los cancilleres del bloque europeo reconsideraran la “posición común”, pero sólo consiguió ese limitado avance. La UE intenta desde 2008 un diálogo político con Cuba que por ahora tiene limitados efectos y no es suficiente para muchos países europeos, que piden la democratización de la isla.
Ashton, que deberá presentar en diciembre un informe sobre los progresos que haga en estos dos meses tras mantener contactos con las autoridades castristas, celebró la última liberación de presos cubanos. Cuba lo anunció el mismo día que el Parlamento Europeo concedía el premio Sajarov a la “libertad de conciencia” al disidente cubano Guillermo Fariñas, quien había hecho una huelga de hambre para pedir esas liberaciones.
En la UE hay dos posturas sobre cómo relacionarse con Cuba . De un lado, España casi en solitario intenta mejorar las relaciones. Del otro, países como Alemania, Francia Suecia y Polonia, exigen la democratización de la isla antes de que Bruselas pueda normalizar sus relaciones con ella. Cuba ha liberado en pocos meses a 42 presos políticos tras la mediación de la Iglesia católica cubana.
La nueva ministra de Exteriores española, Trinidad Jiménez –quien estrenó ayer su cargo ante sus pares de la UE en Luxembrugo– les pidió que tuvieran en cuenta los pasos que está dando La Habana, como la apertura a la iniciativa privada en ciertos sectores económicos. Según Jiménez, “si Cuba ha dado alguna señal”, la UE también debe hacerlo para “afianzar el proceso de reformas”.
Para cambiar la “posición común” tiene que haber unanimidad de los 27 cancilleres europeos. España ha marcado durante décadas la política europea hacia la isla. Tras su victoria electoral en 1996, José María Aznar consiguió que sus socios europeos endurecieran la postura del bloque hacia Cuba.
Aznar exigió sanciones en 2003 por los fusilamientos y encarcelamientos en La Habana . Y José Luis Rodríguez Zapatero en 2005 abogó por levantar esas sanciones. Bruselas fue aceptando las propuestas españolas. Hasta que los países de Europa del Este, tras su entrada en la UE en 2004, se negaron a aceptar buenas relaciones con un régimen comunista.
sexta-feira, 22 de outubro de 2010
Santos não levará à frente acordo com EUA para uso de bases, diz senadora colombiana
Folha de São Paulo
O presidente da Colômbia, Juan Manuel Santos, não tem intenção de tramitar no Congresso o acordo militar com os EUA que autoriza tropas americanas a utilizarem bases militares colombianas, afirmou ontem a vice-presidente do Senado, Alexandra Moreno.
Em declarações à agência de notícias Efe, a senadora disse que o mandatário, que assumiu o cargo no começo de agosto, manifestou aos congressistas que "vai deixar quieto" o projeto.
Presidente da Colômbia, Juan Manuel Santos, em um discurso no início deste mês em Cali, no departamento Valle del Cauca
"O presidente nos manifestou que não vai tramitá-lo no Congresso, que vai deixá-lo quieto", afirmou Moreno.
O anúncio do acordo, em julho do ano passado, ainda no governo do antecessor de Santos, Álvaro Uribe, desatou uma grave crise regional, atraindo críticas de Brasil, Venezuela, Bolívia e Equador, entre outros países sul-americanos.
O entendimento entre Bogotá e Washington previa o uso pelos EUA de sete bases colombianas, segundo a Colômbia como forma de dar continuidade à parceria bilateral no combate ao narcotráfico e a guerrilhas como as Farc (Forças Armadas Revolucionárias da Colômbia).
Para críticos, no entanto, significa uma ingerência dos EUA na América do Sul, fornecendo a Washington um entreposto militar para operações no subcontinente.
O acordo chegou a entrar em vigor, mas em agosto passado foi invalidado pela Corte Constitucional, que considerou que o tema deveria ter tramitado no Congresso colombiano.
Ao ser eleito, Santos prometeu dar continuidade à políticas do popular antecessor, mas tem se pautado também pela reaproximação com vizinhos como Equador e Venezuela, com cujos líderes Uribe teve conturbadas relações.
O presidente da Colômbia, Juan Manuel Santos, não tem intenção de tramitar no Congresso o acordo militar com os EUA que autoriza tropas americanas a utilizarem bases militares colombianas, afirmou ontem a vice-presidente do Senado, Alexandra Moreno.
Em declarações à agência de notícias Efe, a senadora disse que o mandatário, que assumiu o cargo no começo de agosto, manifestou aos congressistas que "vai deixar quieto" o projeto.
Presidente da Colômbia, Juan Manuel Santos, em um discurso no início deste mês em Cali, no departamento Valle del Cauca
"O presidente nos manifestou que não vai tramitá-lo no Congresso, que vai deixá-lo quieto", afirmou Moreno.
O anúncio do acordo, em julho do ano passado, ainda no governo do antecessor de Santos, Álvaro Uribe, desatou uma grave crise regional, atraindo críticas de Brasil, Venezuela, Bolívia e Equador, entre outros países sul-americanos.
O entendimento entre Bogotá e Washington previa o uso pelos EUA de sete bases colombianas, segundo a Colômbia como forma de dar continuidade à parceria bilateral no combate ao narcotráfico e a guerrilhas como as Farc (Forças Armadas Revolucionárias da Colômbia).
Para críticos, no entanto, significa uma ingerência dos EUA na América do Sul, fornecendo a Washington um entreposto militar para operações no subcontinente.
O acordo chegou a entrar em vigor, mas em agosto passado foi invalidado pela Corte Constitucional, que considerou que o tema deveria ter tramitado no Congresso colombiano.
Ao ser eleito, Santos prometeu dar continuidade à políticas do popular antecessor, mas tem se pautado também pela reaproximação com vizinhos como Equador e Venezuela, com cujos líderes Uribe teve conturbadas relações.
Muchos de los mineros, hartos de la fama y el acoso
La Nación
SANTIAGO, Chile. Una semana después de haber sido rescatados del fondo de la mina San José, en Chile, los 33 mineros viven aún los ecos de la mediatizada experiencia. Muchos de ellos ya se quejan de la sobreexposición, al punto de que uno de ellos señaló que se sentía mejor dentro del yacimiento donde estuvo encerrado por 69 días.
"A veces pienso que estaba mucho mejor dentro de la mina, porque toda esta situación me tiene muy nervioso y no puedo dormir bien", declaró el minero Omar Reygadas, de 56 años, al diario El Mercurio, al demostrar su hastío por el frenesí mediático.
La semana pasada, medios de todo el mundo cubrieron el operativo, y una vez que finalizó, ávidos por conocer cómo fueron los días de encierro, se volcaron sobre los mineros.
De vivir en un ambiente protegido en el refugio subterráneo, los mineros pasaron a experimentar los rigores de la fama, con poco espacio para descansar, como les recomendaron los psicólogos. Si bien algunos parecen disfrutar el momento, muchos ya se declaran cansados del asedio y se acercaron al equipo médico de la Asociación Chilena de Seguridad (ACHS) para pedir ayuda psicológica que les permita enfrentar la nueva vida.
"Estoy supercansado por el asedio de la prensa, los compromisos con las autoridades, los viajes. Esperemos que esto pase pronto y se calme todo", dijo Mario Gómez, el mayor del grupo, de 63 años.
"Sólo soy un minero. Esto de la fama no es para mí. Por favor ayúdenme", pidió, por su parte, Mario Sepúlveda, el más histriónico de sus compañeros. El minero dio una entrevista al canal norteamericano ABC, mientras que Reygadas y Gómez fueron figuras de un programa de la Televisión Nacional de Chile.
En tanto, cuatro mineros (Ariel Ticona, Víctor Segovia, Esteban y Pablo Rojas) viajaron a España para participar anoche de un programa especial de la cadena Antena 3.
Todos, además, asistieron el martes a una fiesta organizada por el excéntrico empresario Leonardo Farkas, que donó a cada uno un cheque por 10.000 dólares y una moto.
Situación peligrosa
"Lo que más los afecta es la falta de descanso. Se les había pedido que tuvieran un régimen especial por al menos 15 días, pero por esta cosa mediática no lo tuvieron", explicó el psicólogo Alberto Iturra, jefe del equipo de apoyo a los mineros.
"Necesitan descansar. Los acompañaremos el tiempo que sea necesario", agregó el experto sobre las terapias que requieran los mineros para superar el trauma del encierro y su nueva realidad.
De hecho, ayer comenzó en Copiapó la primera jornada de trabajo grupal, donde trataron principalmente el tema emocional. Jorge Díaz, jefe médico de la ACHS, advirtió que es "muy peligrosa" la situación que viven los trabajadores. "Su estado emocional es frágil, por lo que si se someten a un intenso bombardeo emocional, van a sucumbir."
Además, Díaz reveló que por lo menos cinco de los mineros presentan problemas con la ingesta de alcohol, y que frente a esa situación no se descarta hospitalizarlos.
La idea de los especialistas es que, paralelamente al control del sueño ?que afecta a varios miembros del grupo?, comiencen a compartir las experiencias vividas; quienes lo necesiten serán tratados de forma particular. Además, se aumentó el cuidado de su intimidad.
"Es natural que empiecen a echarse de menos entre ellos y extrañar la mina, donde había más paz y tenían control del espacio. Pero es una ilusión pensar que esto les cambiará la vida. Dentro de unos meses, muchos pensarán en volver a una mina", concluyó Iturra.
SANTIAGO, Chile. Una semana después de haber sido rescatados del fondo de la mina San José, en Chile, los 33 mineros viven aún los ecos de la mediatizada experiencia. Muchos de ellos ya se quejan de la sobreexposición, al punto de que uno de ellos señaló que se sentía mejor dentro del yacimiento donde estuvo encerrado por 69 días.
"A veces pienso que estaba mucho mejor dentro de la mina, porque toda esta situación me tiene muy nervioso y no puedo dormir bien", declaró el minero Omar Reygadas, de 56 años, al diario El Mercurio, al demostrar su hastío por el frenesí mediático.
La semana pasada, medios de todo el mundo cubrieron el operativo, y una vez que finalizó, ávidos por conocer cómo fueron los días de encierro, se volcaron sobre los mineros.
De vivir en un ambiente protegido en el refugio subterráneo, los mineros pasaron a experimentar los rigores de la fama, con poco espacio para descansar, como les recomendaron los psicólogos. Si bien algunos parecen disfrutar el momento, muchos ya se declaran cansados del asedio y se acercaron al equipo médico de la Asociación Chilena de Seguridad (ACHS) para pedir ayuda psicológica que les permita enfrentar la nueva vida.
"Estoy supercansado por el asedio de la prensa, los compromisos con las autoridades, los viajes. Esperemos que esto pase pronto y se calme todo", dijo Mario Gómez, el mayor del grupo, de 63 años.
"Sólo soy un minero. Esto de la fama no es para mí. Por favor ayúdenme", pidió, por su parte, Mario Sepúlveda, el más histriónico de sus compañeros. El minero dio una entrevista al canal norteamericano ABC, mientras que Reygadas y Gómez fueron figuras de un programa de la Televisión Nacional de Chile.
En tanto, cuatro mineros (Ariel Ticona, Víctor Segovia, Esteban y Pablo Rojas) viajaron a España para participar anoche de un programa especial de la cadena Antena 3.
Todos, además, asistieron el martes a una fiesta organizada por el excéntrico empresario Leonardo Farkas, que donó a cada uno un cheque por 10.000 dólares y una moto.
Situación peligrosa
"Lo que más los afecta es la falta de descanso. Se les había pedido que tuvieran un régimen especial por al menos 15 días, pero por esta cosa mediática no lo tuvieron", explicó el psicólogo Alberto Iturra, jefe del equipo de apoyo a los mineros.
"Necesitan descansar. Los acompañaremos el tiempo que sea necesario", agregó el experto sobre las terapias que requieran los mineros para superar el trauma del encierro y su nueva realidad.
De hecho, ayer comenzó en Copiapó la primera jornada de trabajo grupal, donde trataron principalmente el tema emocional. Jorge Díaz, jefe médico de la ACHS, advirtió que es "muy peligrosa" la situación que viven los trabajadores. "Su estado emocional es frágil, por lo que si se someten a un intenso bombardeo emocional, van a sucumbir."
Además, Díaz reveló que por lo menos cinco de los mineros presentan problemas con la ingesta de alcohol, y que frente a esa situación no se descarta hospitalizarlos.
La idea de los especialistas es que, paralelamente al control del sueño ?que afecta a varios miembros del grupo?, comiencen a compartir las experiencias vividas; quienes lo necesiten serán tratados de forma particular. Además, se aumentó el cuidado de su intimidad.
"Es natural que empiecen a echarse de menos entre ellos y extrañar la mina, donde había más paz y tenían control del espacio. Pero es una ilusión pensar que esto les cambiará la vida. Dentro de unos meses, muchos pensarán en volver a una mina", concluyó Iturra.
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quinta-feira, 14 de outubro de 2010
Venezuela acaba com obrigatoriedade do registro militar
Folha de São Paulo
O Parlamento da Venezuela anulou nesta quinta-feira a obrigatoriedade, para cidadãos entre 18 e 60 anos, do registro militar como requisito prévio para estudar, trabalhar ou obter licença para dirigir e exercer outros direitos.
O presidente da Comissão de Defesa e Segurança da Assembleia Nacional (AN), deputado Juan José Mendoza, disse aos jornalistas que a reforma da Lei de Recrutamento e Alistamento Militar "rompe o esquema do recrutamento forçoso, já que a Constituição diz que o serviço militar não é obrigatório".
O que é obrigatório, acrescentou, é que os venezuelanos se inscrevam em um registro militar permanente e expressem durante a realização desse trâmite se desejam fazer o serviço militar, o serviço civil ou nem um, nem outro.
Apesar de não obrigatório, o serviço militar ou o serviço civil "são um dever, estão imersos no dever moral", acrescentou Mendoza.
A mudança da norma também supôs a anulação do prazo limite para a inscrição no registro Militar, que tinha sido fixado para 21 de outubro, sob pena de uma multa equivalente a US$ 181.
O Parlamento da Venezuela anulou nesta quinta-feira a obrigatoriedade, para cidadãos entre 18 e 60 anos, do registro militar como requisito prévio para estudar, trabalhar ou obter licença para dirigir e exercer outros direitos.
O presidente da Comissão de Defesa e Segurança da Assembleia Nacional (AN), deputado Juan José Mendoza, disse aos jornalistas que a reforma da Lei de Recrutamento e Alistamento Militar "rompe o esquema do recrutamento forçoso, já que a Constituição diz que o serviço militar não é obrigatório".
O que é obrigatório, acrescentou, é que os venezuelanos se inscrevam em um registro militar permanente e expressem durante a realização desse trâmite se desejam fazer o serviço militar, o serviço civil ou nem um, nem outro.
Apesar de não obrigatório, o serviço militar ou o serviço civil "são um dever, estão imersos no dever moral", acrescentou Mendoza.
A mudança da norma também supôs a anulação do prazo limite para a inscrição no registro Militar, que tinha sido fixado para 21 de outubro, sob pena de uma multa equivalente a US$ 181.
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Calidez y abrazos con nombre propio en el regreso a casa de los mineros dados de alta
Clarín
Euforia, palabras de aliento y adueñándose de la noche, un sincero orgullo con gusto a barrio y trabajo. Algodones para tres hombres acostumbrados a despedidas, silencios y la anónima oscuridad del socavón. Así fueron recibidos esta noche por vecinos y amigos los tres mineros dados de alta, en el regreso a sus casas luego de permanecer 70 días atrapados a casi 700 metros de profundidad.
Los primeros obreros en dejar el hospital de Copiapó fueron Edison Peña, Juan Illanes y Carlos Mamani. Todos llevaban los lentes protectores utilizados en el rescate para evitar lesiones oculares. La gente, desafiando al frío del desierto, salió a la calle para reencontrarse con sus vecinos. "No somos artistas ni nada: somos gente común y corriente", resumió Peña. "Lo pasamos mal, yo creía que no iba a volver; gracias por creer que estábamos vivos", resumió.
Mañana será aún más alto el número de mineros que podrán retirarse a sus domicilios. "Respecto a los casos que se veían complicados desde el punto de vista oftalmológico, el paciente ha sido reevaluado y está en condiciones de alta, ha evolucionado muy bien. El segundo paciente, que presentaba un cuadro pulmonar también se ha visto en buen estado de salud, por lo tanto, el mensaje es de que han evolucionado de forma muy favorable", explicó Jorge Montes, subdirector del Hospital Regional de Copiapó.
Por su parte, Paola Neumann, directora del servicio de Salud de Atacama, sostuvo que, de seguir la evolución favorable, piensan "para el domingo terminar de darle el alta a todos". En cuanto a lo ocurrido durante el día, Neumann dijo que los mineros que permanecen hospitalizados son chequeados "al menos 3 veces al día". "Durante esta mañana se practicaron algunas intervenciones odontológicas", informó. También se les están dando dietas especiales a los diabéticos y a los hipertensos.
Los mineros se encuentran internados en distintas zonas del hospital, pero eso no les impide juntarse. "Estuvieron conversando. Ysta mañana tuvieron una reunión con el presidente Sebastian Piñera y también la pasaron juntos", informó.
Euforia, palabras de aliento y adueñándose de la noche, un sincero orgullo con gusto a barrio y trabajo. Algodones para tres hombres acostumbrados a despedidas, silencios y la anónima oscuridad del socavón. Así fueron recibidos esta noche por vecinos y amigos los tres mineros dados de alta, en el regreso a sus casas luego de permanecer 70 días atrapados a casi 700 metros de profundidad.
Los primeros obreros en dejar el hospital de Copiapó fueron Edison Peña, Juan Illanes y Carlos Mamani. Todos llevaban los lentes protectores utilizados en el rescate para evitar lesiones oculares. La gente, desafiando al frío del desierto, salió a la calle para reencontrarse con sus vecinos. "No somos artistas ni nada: somos gente común y corriente", resumió Peña. "Lo pasamos mal, yo creía que no iba a volver; gracias por creer que estábamos vivos", resumió.
Mañana será aún más alto el número de mineros que podrán retirarse a sus domicilios. "Respecto a los casos que se veían complicados desde el punto de vista oftalmológico, el paciente ha sido reevaluado y está en condiciones de alta, ha evolucionado muy bien. El segundo paciente, que presentaba un cuadro pulmonar también se ha visto en buen estado de salud, por lo tanto, el mensaje es de que han evolucionado de forma muy favorable", explicó Jorge Montes, subdirector del Hospital Regional de Copiapó.
Por su parte, Paola Neumann, directora del servicio de Salud de Atacama, sostuvo que, de seguir la evolución favorable, piensan "para el domingo terminar de darle el alta a todos". En cuanto a lo ocurrido durante el día, Neumann dijo que los mineros que permanecen hospitalizados son chequeados "al menos 3 veces al día". "Durante esta mañana se practicaron algunas intervenciones odontológicas", informó. También se les están dando dietas especiales a los diabéticos y a los hipertensos.
Los mineros se encuentran internados en distintas zonas del hospital, pero eso no les impide juntarse. "Estuvieron conversando. Ysta mañana tuvieron una reunión con el presidente Sebastian Piñera y también la pasaron juntos", informó.
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Piñera se compromete a mejorar las condiciones laborales de la minería
El País
El presidente de Chile, Sebastián Piñera, se ha reunido con los 33 mineros rescatados en el hospital donde se recuperan después de permanecer 69 días atrapados en el yacimiento de San José. Tras charlar con los trabajadores y explicarles las labores de rescate, Piñera se comprometió a garantizar que "nunca más" se trabaje "en condiciones tan inseguras e inhumanas" como ellos y los invitó el 25 de octubre al Palacio de La Moneda, residencia del presidente chileno. Allí jugarán un partido de futbol contra los funcionarios del palacio. Según los médicos que los atienden en el hospital de Copiapó, "dos o tres" de los mineros podrían recibir el alta hoy. En principio, se informó que deberían permanecer 48 horas en el centro sanitario, pero el subdirector del centro, Jorge Montes, ha indicado que "la mayoría se han comportado muy bien desde el punto de vista médico".
Montes ha destacado la buena adecuación a la luz natural, lo bien que han soportado el estrés y que las lesiones dermatológicas, habituales en personas que permanecen en lugares con altas temperaturas y humedad, están bajo control. El ministro de Salud, Jaime Mañalich, en su comparecencia junto a Montes, ha parodiado el "Estamos bien en el refugio los 33", primer mensaje de los mineros: "Están bien en el hospital los 33".
En medio de las celebraciones y de la ola de orgullo nacional que recorre Chile tras el rescate, Piñera, ha recordado su compromiso de investigar a fondo lo ocurrido en la mina San José para evitar que vuelva a ocurrir un accidente semejante, anticipado por muchos de los trabajadores. "Lo dijimos el primer día, esto no va a quedar impune. Los que tengan responsabilidad van a tener que asumir su responsabilidad", afirmó Piñera. Respondía así a la petición de Luis Urzúa, el último minero en volver a la luz, que al poco de salir dijo al jefe de Estado: "Que esto no vuelva a pasar".
La falta de seguridad en el yacimiento de oro y cobre, donde una explosión de roca el pasado 5 de agosto provocó el derrumbe que dejó atrapados a los trabajadores a 700 metros de profundidad, centró la conversación del presidente con el minero que durante dos meses y medio ejerció de líder del grupo. Piñera también dedicó gran parte de su alocución posterior al tema. "Ha sido una gran lección para todos los chilenos y para nuestro Gobierno", reconoció Piñera, que, simbólicamente, tapó el conducto por el que salieron los mineros una vez salió el último rescatador.
Muchos de los 33 mineros habían expresado a sus familiares miedo por las malas condiciones de la explotación, donde escaseaban las condiciones de seguridad. La mina San José ha registrado más de 80 accidentes y ya fue clausurada en 2007, después de un derrumbe similar que causó un muerto. Reabrió al año siguiente, pero sin haber instalado una escalera en el conducto de ventilación para que los trabajadores pudieran salir en caso de accidente, que era el requisito para seguir funcionando que le impuso el Servicio Nacional de Geología y Minería, el órgano estatal que controla la seguridad en las minas en Chile, la primera productora mundial de cobre. La empresa propietaria, San Esteban, no ha participado en las labores de rescate y tardó en avisar del accidente, además de vulnerar normas de seguridad y no pagar el seguro social de los mineros, según las denuncias de los trabajadores.
"Debe haber un nunca más, San José ocurre porque no estábamos haciendo bien algunas cosas, entonces no tenemos que ser soberbios y en lo sucesivo preocuparnos mejor de nuestras organizaciones públicas que tienen que ver con el área minería y realizar las cosas bien", señaló Miguel Fort, uno de los ingenieros que asesoraron al Gobierno en las tareas de rescate.
La tragedia de los 33 trabajadores, convertida en una historia de supervivencia que ha dado la vuelta al mundo, ha servido de llamada de atención sobre un problema, el de la inseguridad laboral, que golpea muchos sectores en Chile. Una vez se supo que los atrapados en el yacimiento de Copiapó estaban con vida, 17 días después del derrumbe, el Gobierno endureció la supervisión de las excavaciones mineras, y cerró 18 en toda la región, que carecían de refugios subterráneos, chimeneas de ventilación y de al menos dos vías de evacuación.
El presidente adelantó que en los próximos días anunciará medidas para aumentar la seguridad de los trabajadores, no sólo en el sector de la minería. Piñera señaló la necesidad de "mejorar nuestros sistemas, nuestras actitudes y nuestros procedimientos para resguardar la vida, la integridad y la dignidad de nuestros trabajadores". "Y no solamente en la minería. También en la construcción, en los transportes o en la pesca. Eso es algo que se lo debemos a todos los chilenos y espero en los próximos días poder anunciar un nuevo trato con los trabajadores y trabajadoras chilenos y chilenas", aseguró.
Con este objetivo, Piñera formó el 23 de agosto una comisión de expertos, encabezada por la ministra del Trabajo, Camila Merino, para ampliar las atribuciones de los organismos fiscalizadores y las sanciones a las empresas que vulneran las normas de seguridad. En la actualidad, a muchas empresas les resulta más económico pagar una multa que invertir para mejorar las condiciones de los trabajadores.
Piñera, que recibirá a los supervivientes con honores en la Casa de la Moneda, inundó su discurso de soflamas patiótricas. "Chile es ahora más respetado, más valorado en el mundo entero. No es el mismo país que teníamos 69 días atrás", afirmó. "Hoy día siento que Chile está preparado para grandes cosas. Estamos preparados para enfrentar los desafíos que el futuro nos va a traer".
El presidente de Chile, Sebastián Piñera, se ha reunido con los 33 mineros rescatados en el hospital donde se recuperan después de permanecer 69 días atrapados en el yacimiento de San José. Tras charlar con los trabajadores y explicarles las labores de rescate, Piñera se comprometió a garantizar que "nunca más" se trabaje "en condiciones tan inseguras e inhumanas" como ellos y los invitó el 25 de octubre al Palacio de La Moneda, residencia del presidente chileno. Allí jugarán un partido de futbol contra los funcionarios del palacio. Según los médicos que los atienden en el hospital de Copiapó, "dos o tres" de los mineros podrían recibir el alta hoy. En principio, se informó que deberían permanecer 48 horas en el centro sanitario, pero el subdirector del centro, Jorge Montes, ha indicado que "la mayoría se han comportado muy bien desde el punto de vista médico".
Montes ha destacado la buena adecuación a la luz natural, lo bien que han soportado el estrés y que las lesiones dermatológicas, habituales en personas que permanecen en lugares con altas temperaturas y humedad, están bajo control. El ministro de Salud, Jaime Mañalich, en su comparecencia junto a Montes, ha parodiado el "Estamos bien en el refugio los 33", primer mensaje de los mineros: "Están bien en el hospital los 33".
En medio de las celebraciones y de la ola de orgullo nacional que recorre Chile tras el rescate, Piñera, ha recordado su compromiso de investigar a fondo lo ocurrido en la mina San José para evitar que vuelva a ocurrir un accidente semejante, anticipado por muchos de los trabajadores. "Lo dijimos el primer día, esto no va a quedar impune. Los que tengan responsabilidad van a tener que asumir su responsabilidad", afirmó Piñera. Respondía así a la petición de Luis Urzúa, el último minero en volver a la luz, que al poco de salir dijo al jefe de Estado: "Que esto no vuelva a pasar".
La falta de seguridad en el yacimiento de oro y cobre, donde una explosión de roca el pasado 5 de agosto provocó el derrumbe que dejó atrapados a los trabajadores a 700 metros de profundidad, centró la conversación del presidente con el minero que durante dos meses y medio ejerció de líder del grupo. Piñera también dedicó gran parte de su alocución posterior al tema. "Ha sido una gran lección para todos los chilenos y para nuestro Gobierno", reconoció Piñera, que, simbólicamente, tapó el conducto por el que salieron los mineros una vez salió el último rescatador.
Muchos de los 33 mineros habían expresado a sus familiares miedo por las malas condiciones de la explotación, donde escaseaban las condiciones de seguridad. La mina San José ha registrado más de 80 accidentes y ya fue clausurada en 2007, después de un derrumbe similar que causó un muerto. Reabrió al año siguiente, pero sin haber instalado una escalera en el conducto de ventilación para que los trabajadores pudieran salir en caso de accidente, que era el requisito para seguir funcionando que le impuso el Servicio Nacional de Geología y Minería, el órgano estatal que controla la seguridad en las minas en Chile, la primera productora mundial de cobre. La empresa propietaria, San Esteban, no ha participado en las labores de rescate y tardó en avisar del accidente, además de vulnerar normas de seguridad y no pagar el seguro social de los mineros, según las denuncias de los trabajadores.
"Debe haber un nunca más, San José ocurre porque no estábamos haciendo bien algunas cosas, entonces no tenemos que ser soberbios y en lo sucesivo preocuparnos mejor de nuestras organizaciones públicas que tienen que ver con el área minería y realizar las cosas bien", señaló Miguel Fort, uno de los ingenieros que asesoraron al Gobierno en las tareas de rescate.
La tragedia de los 33 trabajadores, convertida en una historia de supervivencia que ha dado la vuelta al mundo, ha servido de llamada de atención sobre un problema, el de la inseguridad laboral, que golpea muchos sectores en Chile. Una vez se supo que los atrapados en el yacimiento de Copiapó estaban con vida, 17 días después del derrumbe, el Gobierno endureció la supervisión de las excavaciones mineras, y cerró 18 en toda la región, que carecían de refugios subterráneos, chimeneas de ventilación y de al menos dos vías de evacuación.
El presidente adelantó que en los próximos días anunciará medidas para aumentar la seguridad de los trabajadores, no sólo en el sector de la minería. Piñera señaló la necesidad de "mejorar nuestros sistemas, nuestras actitudes y nuestros procedimientos para resguardar la vida, la integridad y la dignidad de nuestros trabajadores". "Y no solamente en la minería. También en la construcción, en los transportes o en la pesca. Eso es algo que se lo debemos a todos los chilenos y espero en los próximos días poder anunciar un nuevo trato con los trabajadores y trabajadoras chilenos y chilenas", aseguró.
Con este objetivo, Piñera formó el 23 de agosto una comisión de expertos, encabezada por la ministra del Trabajo, Camila Merino, para ampliar las atribuciones de los organismos fiscalizadores y las sanciones a las empresas que vulneran las normas de seguridad. En la actualidad, a muchas empresas les resulta más económico pagar una multa que invertir para mejorar las condiciones de los trabajadores.
Piñera, que recibirá a los supervivientes con honores en la Casa de la Moneda, inundó su discurso de soflamas patiótricas. "Chile es ahora más respetado, más valorado en el mundo entero. No es el mismo país que teníamos 69 días atrás", afirmó. "Hoy día siento que Chile está preparado para grandes cosas. Estamos preparados para enfrentar los desafíos que el futuro nos va a traer".
sexta-feira, 1 de outubro de 2010
Crisis en Ecuador: para Cristina acá también hay “sutiles formas de desestabilización”
Clarín
La presidente Cristina Fernández de Kirchner afirmó que "hay sutiles formas de desestabilización, de golpear a los gobiernos constitucionales que además de serlo defienden los intereses del pueblo" y dio como ejemplo "el mentir, engañar, descalificar, tergiversar, tratar que nos enfrentemos entre los argentinos".
Según la jefa de Estado, los reclamos de la policía en Ecuador fueron "una excusa" y que se ha intentado hacer "es tirar abajo las conquistas sociales que logró un gobierno nacional y popular" como el de Rafael Correa.
"Hicieron lo que han intentado hacer en muchas partes de nuestro continente, tirar abajo las conquistas y avances sociales que han logrado los pueblos de mano de gobiernos nacionales y populares. Han intentado golpear una y mil veces, con distintas formas", dijo la mandataria.
Recordó asimismo que cuando se produjo el golpe de Estado en Honduras, en junio del año pasado, apoyó rápidamente al gobierno depuesto de Manuel Zelaya y aseveró que mientras sea Presidenta, "Argentina no reconocerá a ningún gobierno que no surja de elecciones libres y sin proscripciones".
Al recordar las críticas que recibió por su apoyo en aquel momento al gobierno hondureño depuesto, Fernández de Kirchner dijo que Argentina "tiene en su ADN una historia de golpes y de violaciones a la voluntad popular, por lo que no podíamos permitir que se produjera una sola más".
"Honduras estaba lejos, pero ahora los tiros sonaron cerca en el vecindario, y por eso no dudé un instante en llamar a los presidentes y autoconvocarnos aquí para apoyar el proceso democrático en Ecuador", remarcó Cristina, sobre la convocatoria de los mandatarios del Unasur que se reunieron esta madrugada en Buenos Aires.
En ese marco, señaló que si bien episodios como el de Honduras o éste "más grotesco" en Ecuador "son impensables en la Argentina por su historia de tragedia", hay "sutiles formas de desestabilización, de golpear a los gobiernos constitucionales que, además de serlo, defienden los intereses del pueblo".
"Mentir, tergiversar, engañar, tratar de que nos enfrentemos entre argentinos son otras formas" de desestabilización, señaló.
"Está bien que se critique, pero lo que no se entiende es el agravio, la descalificación", repitió y manifestó que "por momentos" siente mucho "odio en algunos" contra su gestión.
En ese sentido, tras advertir que "cuando uno odia se endurece el corazón y la mala onda vuelve", la titular del Ejecutivo se manifestó convencida de que quienes la cuestionan no lo hacen por sus "errores" sino por sus "mejores aciertos".
La jefa de Estado hizo este discurso en el acto de inauguración de creación de la Universidad Nacional de José C. Paz. Estuvo acompañada por el ex presidente Néstor Kirchner, el gobernador bonaerense, Daniel Scioli, y el intendente local Mario Ishii.
La presidente Cristina Fernández de Kirchner afirmó que "hay sutiles formas de desestabilización, de golpear a los gobiernos constitucionales que además de serlo defienden los intereses del pueblo" y dio como ejemplo "el mentir, engañar, descalificar, tergiversar, tratar que nos enfrentemos entre los argentinos".
Según la jefa de Estado, los reclamos de la policía en Ecuador fueron "una excusa" y que se ha intentado hacer "es tirar abajo las conquistas sociales que logró un gobierno nacional y popular" como el de Rafael Correa.
"Hicieron lo que han intentado hacer en muchas partes de nuestro continente, tirar abajo las conquistas y avances sociales que han logrado los pueblos de mano de gobiernos nacionales y populares. Han intentado golpear una y mil veces, con distintas formas", dijo la mandataria.
Recordó asimismo que cuando se produjo el golpe de Estado en Honduras, en junio del año pasado, apoyó rápidamente al gobierno depuesto de Manuel Zelaya y aseveró que mientras sea Presidenta, "Argentina no reconocerá a ningún gobierno que no surja de elecciones libres y sin proscripciones".
Al recordar las críticas que recibió por su apoyo en aquel momento al gobierno hondureño depuesto, Fernández de Kirchner dijo que Argentina "tiene en su ADN una historia de golpes y de violaciones a la voluntad popular, por lo que no podíamos permitir que se produjera una sola más".
"Honduras estaba lejos, pero ahora los tiros sonaron cerca en el vecindario, y por eso no dudé un instante en llamar a los presidentes y autoconvocarnos aquí para apoyar el proceso democrático en Ecuador", remarcó Cristina, sobre la convocatoria de los mandatarios del Unasur que se reunieron esta madrugada en Buenos Aires.
En ese marco, señaló que si bien episodios como el de Honduras o éste "más grotesco" en Ecuador "son impensables en la Argentina por su historia de tragedia", hay "sutiles formas de desestabilización, de golpear a los gobiernos constitucionales que, además de serlo, defienden los intereses del pueblo".
"Mentir, tergiversar, engañar, tratar de que nos enfrentemos entre argentinos son otras formas" de desestabilización, señaló.
"Está bien que se critique, pero lo que no se entiende es el agravio, la descalificación", repitió y manifestó que "por momentos" siente mucho "odio en algunos" contra su gestión.
En ese sentido, tras advertir que "cuando uno odia se endurece el corazón y la mala onda vuelve", la titular del Ejecutivo se manifestó convencida de que quienes la cuestionan no lo hacen por sus "errores" sino por sus "mejores aciertos".
La jefa de Estado hizo este discurso en el acto de inauguración de creación de la Universidad Nacional de José C. Paz. Estuvo acompañada por el ex presidente Néstor Kirchner, el gobernador bonaerense, Daniel Scioli, y el intendente local Mario Ishii.
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Política e Diplomacia
Ecuador: ¿golpe o motín?
La Nación
El análisis de la crisis que ha tenido lugar en Ecuador requiere primero una referencia histórica. En 1979, en América del Sur había 8 presidentes militares y sólo 2 civiles, los de Venezuela y Colombia. Hoy hay uno solo que es militar en la región, paradójicamente el venezolano.
De los 8 países con presidentes militares entonces, Ecuador fue el primero que inició la ola de retorno a la democracia que culmina en 1991, con la llegada al poder de Aylwin e Chile.
Pero el sistema político ecuatoriano ha sido muy inestable en democracia. Junto con el argentino, son los dos de América latina en los cuales más presidentes no han terminado el mandato desde el restablecimiento del voto popular. También son los dos únicos países sudamericanos que han declarado el default.
Ya en los ochenta, un presidente conservador ecuatoriano, Febres Cordero, es secuestrado por comandos de la Fuerza Aérea, quienes lo liberan tras una negociación poco clara. A los pocos años, llega al poder un presidente populista, Bucaram, que renuncia por una crisis de desgobierno. Un coronel populista, Gutiérrez, en alianza con organizaciones indigenistas, provoca la caída de un presidente constitucional. Este mismo coronel es electo por el voto popular y a su vez cae tras revueltas en las calles, protagonizadas por algunos de los sectores que lo llevaron al poder.
En este contexto, no es tan extraño lo que ha sucedido en Ecuador, como si lo sería en Chile o Uruguay.
Lo sucedido en Ecuador es claramente un motín policial, generado más por motivos gremiales o sociales que políticos. La casi totalidad de las Fuerzas Armadas se mantuvieron obedeciendo al presidente y comandos del Ejército lo rescataron por la fuerza, de la confusa detención en la cual se encontraba.
Los policías amotinados, no pretendendían tomar el poder, no tenían lideres claros ni un petitorio muy definido. Correa calibra mal la situación, piensa que su carisma los va a dominar y comete el error de ir sin un análisis previo a imponer su autoridad por su sola presencia. Recibe en respuesta botellazos y le cae cerca un gas lacrimógeno. Claramente, es una manifestación anárquica y desorganizada.
En 2001, varios estados brasileños, sufrieron una prolongada huelga policial. Cuando esto sucede, como tuvo lugar en Ecuador, el crimen se incrementa inevitablemente, como ocurre en los casos de catástrofes naturales que imposibilitan la acción de la fuerza pública, como sucedió en los Estados Unidos con el huracán Katrina y en Chile con el terremoto.
A Cardoso no se le ocurrió ir a someter o convencer a los huelguistas, sino que tras largas conversaciones, las fuerzas de seguridad nacional y las fuerzas armadas dieron seguridad, hasta que la huelga se fue solucionando.
Tras su fracaso inicial y la reacción violenta, Correa, que es un político de raza, transformó el motín en intento de golpe, acusando a la oposición de orquestar los hechos, mientras ésta lo apoyaba.
Unasur. Sobre estas declaraciones, son convocados los presidentes de Unasur, cuya rápida reacción, confirmó ante el mundo que lo que estaba sucediendo en Ecuador era un golpe militar - no es fácil diferenciar un uniforme policial o militar en una breve imagen televisiva-, y que la democracia estaba en riesgo en Ecuador.
Honduras sufrió una grave crisis institucional en 2009, la que fue calificada de golpe de Estado por la mayoría de los presidentes de América del Sur. Ecuador sufre ahora un motín policial, que también es presentado como golpe de Estado.
La cuestión es que cuando la región tiene por primera vez en décadas una perspectiva positiva, al combinarse los éxitos económicos con cierto progreso social, aunque siga siendo la región del mundo con mayor desigualdad social, y la democracia sea el sistema político de toda América latina salvo en Cuba, aunque con fuertes avances hacia el autoritarismo en algunos casos, la afirmación de que en Ecuador ha tenido lugar un intento de golpe y no un motín policial es percibida un retroceso.
Pero el domingo tiene lugar la elección presidencial en Brasil, el país más grande en población, territorio y PBI de América latina, y el probable triunfo de Dilma Rousseff mostrará que en esta región es posible el cambio social y el crecimiento económico en democracia y eso será más relevante que el desgraciado episodio que acaba de suceder en Ecuador.
El análisis de la crisis que ha tenido lugar en Ecuador requiere primero una referencia histórica. En 1979, en América del Sur había 8 presidentes militares y sólo 2 civiles, los de Venezuela y Colombia. Hoy hay uno solo que es militar en la región, paradójicamente el venezolano.
De los 8 países con presidentes militares entonces, Ecuador fue el primero que inició la ola de retorno a la democracia que culmina en 1991, con la llegada al poder de Aylwin e Chile.
Pero el sistema político ecuatoriano ha sido muy inestable en democracia. Junto con el argentino, son los dos de América latina en los cuales más presidentes no han terminado el mandato desde el restablecimiento del voto popular. También son los dos únicos países sudamericanos que han declarado el default.
Ya en los ochenta, un presidente conservador ecuatoriano, Febres Cordero, es secuestrado por comandos de la Fuerza Aérea, quienes lo liberan tras una negociación poco clara. A los pocos años, llega al poder un presidente populista, Bucaram, que renuncia por una crisis de desgobierno. Un coronel populista, Gutiérrez, en alianza con organizaciones indigenistas, provoca la caída de un presidente constitucional. Este mismo coronel es electo por el voto popular y a su vez cae tras revueltas en las calles, protagonizadas por algunos de los sectores que lo llevaron al poder.
En este contexto, no es tan extraño lo que ha sucedido en Ecuador, como si lo sería en Chile o Uruguay.
Lo sucedido en Ecuador es claramente un motín policial, generado más por motivos gremiales o sociales que políticos. La casi totalidad de las Fuerzas Armadas se mantuvieron obedeciendo al presidente y comandos del Ejército lo rescataron por la fuerza, de la confusa detención en la cual se encontraba.
Los policías amotinados, no pretendendían tomar el poder, no tenían lideres claros ni un petitorio muy definido. Correa calibra mal la situación, piensa que su carisma los va a dominar y comete el error de ir sin un análisis previo a imponer su autoridad por su sola presencia. Recibe en respuesta botellazos y le cae cerca un gas lacrimógeno. Claramente, es una manifestación anárquica y desorganizada.
En 2001, varios estados brasileños, sufrieron una prolongada huelga policial. Cuando esto sucede, como tuvo lugar en Ecuador, el crimen se incrementa inevitablemente, como ocurre en los casos de catástrofes naturales que imposibilitan la acción de la fuerza pública, como sucedió en los Estados Unidos con el huracán Katrina y en Chile con el terremoto.
A Cardoso no se le ocurrió ir a someter o convencer a los huelguistas, sino que tras largas conversaciones, las fuerzas de seguridad nacional y las fuerzas armadas dieron seguridad, hasta que la huelga se fue solucionando.
Tras su fracaso inicial y la reacción violenta, Correa, que es un político de raza, transformó el motín en intento de golpe, acusando a la oposición de orquestar los hechos, mientras ésta lo apoyaba.
Unasur. Sobre estas declaraciones, son convocados los presidentes de Unasur, cuya rápida reacción, confirmó ante el mundo que lo que estaba sucediendo en Ecuador era un golpe militar - no es fácil diferenciar un uniforme policial o militar en una breve imagen televisiva-, y que la democracia estaba en riesgo en Ecuador.
Honduras sufrió una grave crisis institucional en 2009, la que fue calificada de golpe de Estado por la mayoría de los presidentes de América del Sur. Ecuador sufre ahora un motín policial, que también es presentado como golpe de Estado.
La cuestión es que cuando la región tiene por primera vez en décadas una perspectiva positiva, al combinarse los éxitos económicos con cierto progreso social, aunque siga siendo la región del mundo con mayor desigualdad social, y la democracia sea el sistema político de toda América latina salvo en Cuba, aunque con fuertes avances hacia el autoritarismo en algunos casos, la afirmación de que en Ecuador ha tenido lugar un intento de golpe y no un motín policial es percibida un retroceso.
Pero el domingo tiene lugar la elección presidencial en Brasil, el país más grande en población, territorio y PBI de América latina, y el probable triunfo de Dilma Rousseff mostrará que en esta región es posible el cambio social y el crecimiento económico en democracia y eso será más relevante que el desgraciado episodio que acaba de suceder en Ecuador.
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Política e Diplomacia
Ecuador's president promises to punish his enemies after day of chaos
The Guardian
Rafael Correa was trapped inside a hospital during a police revolt over austerity measures. South American leaders met to condemn the rebellion Link to this video
Ecuador remained in a state of siege tonight with the military in charge of public order and President Rafael Correa promising to punish his enemies a day after a police rebellion triggered mayhem.
Charred tyres, debris and the whiff of teargas lingered in the capital, Quito, and other cities that bore the brunt of Thursday's anarchy, leaving a polarised country nervous and uncertain about the political and economic repercussions.
Correa emerged triumphant from the uprising and vowed to "purge" those responsible for protests that left him battered, shut down the airport and motorways and shook the institutions of state.
The leftist president said there would be "no pardon or forgiveness" for those involved and promised "a deep cleansing of the national police".
He suggested the axe would also swing towards opposition politicians whom he accused of attempting a coup, setting the scene for further political turmoil.
The first head to roll was that of Freddy Martinez, the national police chief, who resigned with immediate effect today. He was not implicated in the revolt but failed to anticipate or quell it.
A crisis team including the ministers of defence, security and the interior were meeting last night at Carondelet Palace to chart a course through the aftermath of a protest which caused Peru and Colombia to shut their borders with Ecuador and nudged up the global price of oil.
The hundreds of police and rogue military units who had stormed the airport and national assembly and besieged the president in a hospital had melted away today. The rebels were angered by a new law which they said would hit their bonuses and benefits – a claim denied by the government.
Quito residents were divided over whom to blame for the mayhem. Carlos Gallardo, 51, a bookkeeper, said Correa's political foes had stirred trouble by manipulating police and military grievances over pay and conditions.
But Maria Silva, 64, a maid, faulted Correa for fanning the protest by challenging police at a base. "This wasn't a coup, it was a protest, but it was the president's fault for going there."
Correa, his voice hoarse from addressing rallies, kept the political temperature high in media interviews from the palace. "There were lots of infiltrators, dressed as civilians, and we know where they were from. They wanted deaths, they wanted blood."
Both he and the foreign minister, Ricardo Patino, pointed the finger at the former president Lucio Gutierrez. Patino said insurgent police had shouted "Viva Lucio!" – "Long live Lucio!" – in the tense moments of confrontation with Correa.
The president told supporters after his rescue that "the people of Lucio Gutierrez were there, provoking, inciting to violence." In a TV interview, Gutierrez called that accusation "totally false".
Latin American leaders from across the political spectrum united in support of Correa, as did the US and the UN secretary general, Ban Ki-moon. Venezuela's president, Hugo Chávez, backed his ally's contention that the unrest was a coup attempt. Doris Solis, an Ecuadorian cabinet minister, disagreed. "This is not a coup," she told CNN.
The head of the armed forces, Ernesto Gonzalez, said troops remained loyal to Correa. "We are in a state of law. We are loyal to the maximum authority, which is the president."
Even before the protests, the government's proposed austerity measures had triggered a political crisis and revolt by the president's own party, the Country Alliance. Correa threatened to dissolve parliament and rule by decree until elections. Correa, who has a Belgian wife, was elected in 2006 promising a "citizens' revolution" to spread the benefits of oil, gas and other revenues to the poor in the Andean mountains, Amazon forests and Pacific coast slums.
He defaulted on a $2.8bn debt, calling it illegitimate, and boosted spending on education and health.
He was re-elected under the new constitution last year but public sector workers and indigenous groups, among others, have accused him of breaking promises.The president went to a regimental barracks to try to negotiate with protesters but was surrounded, punched, doused with hot water and almost blinded with teargas.
A government helicopter tried to evacuate him but was unable to land. The president was spirited to a hospital but police rebels laid siege, prompting a raid by army loyalists who rescued the president during a 35-minute gun battle.
Two people died in the clashes, according to the Red Cross, and at least 88 people were injured in unrest throughout the country.
Rafael Correa was trapped inside a hospital during a police revolt over austerity measures. South American leaders met to condemn the rebellion Link to this video
Ecuador remained in a state of siege tonight with the military in charge of public order and President Rafael Correa promising to punish his enemies a day after a police rebellion triggered mayhem.
Charred tyres, debris and the whiff of teargas lingered in the capital, Quito, and other cities that bore the brunt of Thursday's anarchy, leaving a polarised country nervous and uncertain about the political and economic repercussions.
Correa emerged triumphant from the uprising and vowed to "purge" those responsible for protests that left him battered, shut down the airport and motorways and shook the institutions of state.
The leftist president said there would be "no pardon or forgiveness" for those involved and promised "a deep cleansing of the national police".
He suggested the axe would also swing towards opposition politicians whom he accused of attempting a coup, setting the scene for further political turmoil.
The first head to roll was that of Freddy Martinez, the national police chief, who resigned with immediate effect today. He was not implicated in the revolt but failed to anticipate or quell it.
A crisis team including the ministers of defence, security and the interior were meeting last night at Carondelet Palace to chart a course through the aftermath of a protest which caused Peru and Colombia to shut their borders with Ecuador and nudged up the global price of oil.
The hundreds of police and rogue military units who had stormed the airport and national assembly and besieged the president in a hospital had melted away today. The rebels were angered by a new law which they said would hit their bonuses and benefits – a claim denied by the government.
Quito residents were divided over whom to blame for the mayhem. Carlos Gallardo, 51, a bookkeeper, said Correa's political foes had stirred trouble by manipulating police and military grievances over pay and conditions.
But Maria Silva, 64, a maid, faulted Correa for fanning the protest by challenging police at a base. "This wasn't a coup, it was a protest, but it was the president's fault for going there."
Correa, his voice hoarse from addressing rallies, kept the political temperature high in media interviews from the palace. "There were lots of infiltrators, dressed as civilians, and we know where they were from. They wanted deaths, they wanted blood."
Both he and the foreign minister, Ricardo Patino, pointed the finger at the former president Lucio Gutierrez. Patino said insurgent police had shouted "Viva Lucio!" – "Long live Lucio!" – in the tense moments of confrontation with Correa.
The president told supporters after his rescue that "the people of Lucio Gutierrez were there, provoking, inciting to violence." In a TV interview, Gutierrez called that accusation "totally false".
Latin American leaders from across the political spectrum united in support of Correa, as did the US and the UN secretary general, Ban Ki-moon. Venezuela's president, Hugo Chávez, backed his ally's contention that the unrest was a coup attempt. Doris Solis, an Ecuadorian cabinet minister, disagreed. "This is not a coup," she told CNN.
The head of the armed forces, Ernesto Gonzalez, said troops remained loyal to Correa. "We are in a state of law. We are loyal to the maximum authority, which is the president."
Even before the protests, the government's proposed austerity measures had triggered a political crisis and revolt by the president's own party, the Country Alliance. Correa threatened to dissolve parliament and rule by decree until elections. Correa, who has a Belgian wife, was elected in 2006 promising a "citizens' revolution" to spread the benefits of oil, gas and other revenues to the poor in the Andean mountains, Amazon forests and Pacific coast slums.
He defaulted on a $2.8bn debt, calling it illegitimate, and boosted spending on education and health.
He was re-elected under the new constitution last year but public sector workers and indigenous groups, among others, have accused him of breaking promises.The president went to a regimental barracks to try to negotiate with protesters but was surrounded, punched, doused with hot water and almost blinded with teargas.
A government helicopter tried to evacuate him but was unable to land. The president was spirited to a hospital but police rebels laid siege, prompting a raid by army loyalists who rescued the president during a 35-minute gun battle.
Two people died in the clashes, according to the Red Cross, and at least 88 people were injured in unrest throughout the country.
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Política e Diplomacia
Les Etats-Unis présentent leurs excuses pour des expériences médicales menées au Guatemala
Le Monde
Il aura fallu attendre près de soixante-dix ans. Les Etats-Unis ont présenté, vendredi 1er octobre, des excuses publiques pour une expérience menée dans les années 1940 au Guatemala par des médecins fédéraux qui ont délibérément inoculé la syphilis et la blennorragie à des détenus, des femmes et des malades mentaux dans le but de tester l'efficacité de la pénicilline, dont on commençait à peine à se servir.
Les chercheurs qui ont mené cette étude avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l'objet de leur recherche ni de ce qui allait leur arriver. Dans un premier temps, les chercheurs ont inoculé la syphilis ou la blennorragie à des prostituées, les laissant ensuite avoir des rapports sexuels avec des soldats ou des détenus. Dans une deuxième phase, "voyant que peu d'hommes étaient infectés, l'approche de la recherche a changé et a consisté à inoculer directement des soldats, des prisonniers et des malades mentaux", selon des documents décrivant l'étude. Des tests ont également été menés dans des asiles d'aliénés et des casernes.
"L'étude d'inoculation de cette maladie sexuellement transmissible menée de 1946 à 1948 au Guatemala était manifestement contraire à l'éthique", déclarent Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, et Kathleen Sebelius, secrétaire à la santé. "Même si ces événements se sont produits il y a plus de soixante-quatre ans, nous sommes révoltées que des recherches aussi répréhensibles aient pu être menées au nom de la santé publique. Nous regrettons profondément ce qui s'est passé et nous présentons des excuses à tous ceux qui ont été affectés par des pratiques aussi odieuses", ajoutent-elles.
CRIME CONTRE L'HUMANITÉ
L'expérience a été menée par le Dr. John Cutler, des services fédéraux de santé publique (PHS), dans le cadre d'un programme financé par les PHS, l'Institut national de la santé, le Bureau panaméricain des questions sanitaires et le gouvernement guatémaltèque. Son existence a été dévoilée cette année par Susan Reverby, qui enseigne au Wellesley College, dans le Massachusetts. Entre sept cents et quinze cents personnes, hommes et femmes, auraient été exposés à la maladie avant de recevoir de la pénicilline. "L'étude s'est poursuivie jusqu'en 1948 et les archives suggèrent qu'en dépit des intentions affichées, il est probable que tous n'ont pas été guéris", souligne-t-elle dans un communiqué. Ses conclusions seront publiées en janvier dans le Journal of Policy History.
Ces experimentations ont été qualifiées, vendredi, de "crime contre l'humanité" par le président guatémaltèque, Alvaro Colom. "Ce qui est arrivé à l'époque est un crime contre l'humanité et le gouvernement se réserve le droit de porter plainte", a déclaré devant la presse le chef de l'Etat du pays d'Amérique centrale, qui a été informé jeudi par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.
Cette affaire rappelle une autre expérience médicale tristement célèbre, l'affaire de Tuskegee, menée dans les années 1960 sur des Noirs américains que des médecins avaient exposés à la syphilis sans les soigner et à laquelle avait également participé le Dr Cutler, mort en 2003. A ce stade, on ignore si une procédure d'indemnisation des victimes guatémaltèques pourra être lancée. Il n'est pas certain que ces cobayes puissent être retrouvés, a expliqué Arturo Valenzuela, sous-secrétaire d'Etat adjoint aux affaires américaines.
Il aura fallu attendre près de soixante-dix ans. Les Etats-Unis ont présenté, vendredi 1er octobre, des excuses publiques pour une expérience menée dans les années 1940 au Guatemala par des médecins fédéraux qui ont délibérément inoculé la syphilis et la blennorragie à des détenus, des femmes et des malades mentaux dans le but de tester l'efficacité de la pénicilline, dont on commençait à peine à se servir.
Les chercheurs qui ont mené cette étude avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l'objet de leur recherche ni de ce qui allait leur arriver. Dans un premier temps, les chercheurs ont inoculé la syphilis ou la blennorragie à des prostituées, les laissant ensuite avoir des rapports sexuels avec des soldats ou des détenus. Dans une deuxième phase, "voyant que peu d'hommes étaient infectés, l'approche de la recherche a changé et a consisté à inoculer directement des soldats, des prisonniers et des malades mentaux", selon des documents décrivant l'étude. Des tests ont également été menés dans des asiles d'aliénés et des casernes.
"L'étude d'inoculation de cette maladie sexuellement transmissible menée de 1946 à 1948 au Guatemala était manifestement contraire à l'éthique", déclarent Hillary Clinton, secrétaire d'Etat américaine, et Kathleen Sebelius, secrétaire à la santé. "Même si ces événements se sont produits il y a plus de soixante-quatre ans, nous sommes révoltées que des recherches aussi répréhensibles aient pu être menées au nom de la santé publique. Nous regrettons profondément ce qui s'est passé et nous présentons des excuses à tous ceux qui ont été affectés par des pratiques aussi odieuses", ajoutent-elles.
CRIME CONTRE L'HUMANITÉ
L'expérience a été menée par le Dr. John Cutler, des services fédéraux de santé publique (PHS), dans le cadre d'un programme financé par les PHS, l'Institut national de la santé, le Bureau panaméricain des questions sanitaires et le gouvernement guatémaltèque. Son existence a été dévoilée cette année par Susan Reverby, qui enseigne au Wellesley College, dans le Massachusetts. Entre sept cents et quinze cents personnes, hommes et femmes, auraient été exposés à la maladie avant de recevoir de la pénicilline. "L'étude s'est poursuivie jusqu'en 1948 et les archives suggèrent qu'en dépit des intentions affichées, il est probable que tous n'ont pas été guéris", souligne-t-elle dans un communiqué. Ses conclusions seront publiées en janvier dans le Journal of Policy History.
Ces experimentations ont été qualifiées, vendredi, de "crime contre l'humanité" par le président guatémaltèque, Alvaro Colom. "Ce qui est arrivé à l'époque est un crime contre l'humanité et le gouvernement se réserve le droit de porter plainte", a déclaré devant la presse le chef de l'Etat du pays d'Amérique centrale, qui a été informé jeudi par la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton.
Cette affaire rappelle une autre expérience médicale tristement célèbre, l'affaire de Tuskegee, menée dans les années 1960 sur des Noirs américains que des médecins avaient exposés à la syphilis sans les soigner et à laquelle avait également participé le Dr Cutler, mort en 2003. A ce stade, on ignore si une procédure d'indemnisation des victimes guatémaltèques pourra être lancée. Il n'est pas certain que ces cobayes puissent être retrouvés, a expliqué Arturo Valenzuela, sous-secrétaire d'Etat adjoint aux affaires américaines.
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