segunda-feira, 3 de janeiro de 2011

Selon Nétanyahou, Israël était prêt à poursuivre le gel de la colonisation

Le Monde

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a affirmé lundi 3 janvier que la renonciation par les Etats-Unis à leur exigence d'un gel de la colonisation des territoires palestiniens résultait de leur propre analyse et non d'un blocage israélien. "La vérité est que nous y étions prêts, mais contrairement à ce qui a été rapporté, Israël n'a pas refusé de prolonger le moratoire, a déclaré M. Nétanyahou, cité par les médias israéliens (voir les articles de Haaretz et Yediot Aharonot), devant une commission parlementaire. En fin de compte, les Etats-Unis ont décidé de ne pas emprunter cette voie, à juste titre à mon avis."

"J'ai dit à Obama que j'étais prêt à présenter cela au gouvernement et à le faire appliquer, mais j'ai reçu un appel téléphonique surprise des Américains me disant qu'ils ne réclamaient plus qu'Israël prolonge le gel", a-t-il assuré.

Les Etats-Unis ont reconnu le 7 décembre l'échec de leurs efforts pour convaincre Israël de décréter un nouveau moratoire sur la colonisation, exigé par les Palestiniens pour reprendre les négociations de paix. Le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley, avait expliqué que Washington était arrivé à la conclusion que le moratoire, demandé par le président Barack Obama jusque dans l'enceinte solennelle des Nations unies en septembre, "ne créait pas une base ferme pour travailler à notre but commun de parvenir à un accord-cadre" de paix israélo-palestinien.

NOUVELLE APPROCHE AMÉRICAINE

M. Nétanyahou avait accepté avec réticence un plan de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton prévoyant un moratoire de trois mois sur la colonisation. Mais il exigeait des garanties écrites sur les contreparties offertes par Washington et les deux parties ne sont pas parvenues à s'entendre sur la formulation.

Mme Clinton a ensuite annoncé une nouvelle approche consistant en un retour aux pourparlers indirects sous médiation américaine, sur les questions de fond d'un accord de paix. Mais cette proposition est restée lettre morte. Les Palestiniens, soutenus par la Ligue arabe, ont signifié le 15 décembre aux Etats-Unis qu'une reprise des négociations était exclue sans arrêt de la colonisation, et sommé Washington de présenter une "offre sérieuse".

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